• Je ne sais pas trop quoi penser de la série Gotham : l'angle choisit (les enquêtes de Gordon) et l'univers semblent le cadre idéal pour une série, mais j'ai quelques doutes sur le casting...
    Entertainment Weekly a dévoilé des affiches pour plusieurs personnages de la série, on peut donc découvrir les bobines du Pinguoin, Catwoman, Bruce Wayne enfant, etc... Si c'est bien fichu, cette série pourrait mettre en valeur tout un tas de vilains de Gotham City, et ça pourrait être vraiment bien. Ou bien on se cognera une enquête par épisode et ça sera tout à fait quelconque.















     


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  • En attendant l'automne et la diffusion du premier épisode de la sére Constantine, voici une nouvelle photo de Matt Ryan dans le rôle du détective/magicien des comics Hellblazer. Si physiquement il a l'air parfait pour le rôle, le ton de la série reste la grande énigme : on sait déjà que Constantine ne fumera pas, histoire que la série puisse passer à la télé americaine et pas une chaine cablée... Reste à voir si le ton particulièrement glauque de ses aventures et son coté très punk seront conservés.

     


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  • Il y'a quelques années, le projet avait pour titre Dracula Year Zero. Puis un truc genre Dracula Origins, ou tout simplement Dracula. Il semblerait que le Dracula avec Luke Evans sortira finalement sous le joli nom bien racolleur de Dracula Untold. Difficile de ne pas être un poil sarcastique devant ce projet opportuniste où il sera question des "origines" du vampire (en gros, le début du film de Coppola, mais pendant deux heures). Les "origines", c'est bien, c'est mode, ça permet de faire semblant d'innover tout en faisant preuve d'une absence totale d'originalité. N'empêche, Luke Evans mériterait mieux qu'enchainer les séries B sympatoches foireuses (L'Ombre du Mal, No One Lives, etc), même si Le Hobbit court dans une autre catégorie.



    En attendant, voici donc deux affiches pour Dracula Untold. Mouais, c'est pas trop trop mal : un type un peu sombre qui met une cape, des chauves-souris, une histoire d'origines... Ne cherchez pas, ça ne ressemble absolument pas au plus cool des super-héros, et au pire c'est sûrement pas fait exprès. C'est bien connu, les types qui font des affiches à Hollywood ne sont pas du tout des copieurs appliquant les mêmes recettes, et n'ont probablement jamais entendu parler de Batman.

    Trèves d'aigreurs, ça sera peut-être sympathique, grâce au charisme de Luke Evans. En tout cas, ça devrait pas être bien pire que I, Frankenstein. Et sinon, pour la petite histoire, on peut lire depuis quelques jours que la tombe du personnage historique ayant inspiré Dracula à Bram Stoker, Vlad Tepes, aurait été trouvée. A Naples, où d'après certains Vlad aurait fini ses jours, une tombe a été trouvée avec des symboles transylvaniens, un dragon (Drakul) et des sphinxs pour la ville de Thèbes (Tepes). Rigolo, non?

    Dracula Untold sortira le 17 octobre aux USA, et en plus de Luke Evans, il y'aura aussi Dominic Cooper à l'affiche, lui aussi habitué aux grands films fantastiques avec des monstres (Abraham Lincoln Chasseur de Vampires)... Une question subsiste cependant : est-ce que ça sera en 3D?

     


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  • Titre : Edge of Tomorrow

    Réalisateur : Doug Liman
    Année : 2014
    Avec : Tom Cruise, Emily Blunt, Brendan Gleeson
    Genre : SF, Action, Guerre
    Pays d'Origine : USA, Australie
    Durée : 1h50 environ 

    Tiré du roman adapté en manga All You Need is Kill de Sakurazaka, Edge of Tomorrow de Doug Liman nous présente un monde où des créatures extraterrestres (les mimics) sont en train de ratatiner l'humanité. Dans ce contexte pas facile, Tom Cruise joue un trouillard arrogant envoyé de force au front, où il assiste au massacre de ses collègues avant de se faire tuer. Et de se réveiller quelques heures avant l'attaque, à revivre la même journée, reprenant au même point à chaque fois qu'il se fait tuer.



    On le sent venir gros comme une maison dès le pitch : Edge of Tomorrow est un film fortement influencé par les jeux vidéos. Et si souvent ce rapprochement sert à dénigrer de manière facile et expéditive un film (alors qu'il me semble que ça fait bien dix ans que même les gens les moins renseignés avaient compris que les jeux vidéos ne sont pas que des trucs pour débiles dégénérés et futurs psychopathes), Edge of Tomorrow exploite son concept de manière ludique, à grands coups de plan "FPS", amenant un humour inattendu dans une grosse production avec Tom Cruise, la première partie étant pleine d'auto-dérision. O
    ui, c'est marrant de voir Tom Cruise jouer les trouffions pétochards et se faire tuer encore et encore, et devoir recommencer à chaque fois. Il lui faudra donc progresser jusqu'au boss final, aidé par une super-guerrière à grosse épée et une poignée de bots (ses camarades, développés juste ce qu'il faut pour qu'on les reconnaisse : la nana burnée tout droit sortie d'Aliens de Cameron, le gros nudiste, etc...). Le scénario est bien fichu, restant un poil dans le vague concernant les pouvoirs des gloumoutes afin de nous laisser comprendre un peu ce qu'on veut (peut) de la fin, et les rapports entre les personnages sont assez bien écrits pour nous en faire comprendre beaucoup sans nous le montrer (l'attachement progressif du personnage principal pour ses potes, par exemple, ou la scène du café avec Emily Blunt). Visuellement, on peut regretter cependant la propreté de l'ensemble (le débarquement est étrangement peu sanglant), ou le design des monstres, rencontre improbable des bestioles de Matrix 3 et de l'univers de Del Toro sous influence Lovecraftienne. Quelques plans d'ensemble de plus sur les villes en ruine auraient été plus qu'appréciables, on aurait aimé voir un peu plus les dégats sur Paris! Et après une première partie ludique et bien rythmée, Edge of Tomorrow a parfois du mal à retrouver son souffle.


    Malgré ces quelques défauts, Edge of Tomorrow se regarde avec plaisir, grâce à son énergie, son jeu avec le pitch, mais aussi au second degré qu'y insuffle Tom Cruise qui, un an après Oblivion, revient faire le rigolo à l'affiche d'un film de SF ambitieux, malin et tellement plus intéressant que la plupart des blockbusters du genre. 

    Note finale : 7,5/10


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  • Titre : Maléfique (Maleficent)
    Réalisateur : Robert Stromberg
    Année : 2014
    Avec : Angelina Jolie, Elle Fanning, Sharlto Sopley, Sam Riley, Imelda Staunton, Juno Temple
    Genre : Truc Féérique niais 
    Pays d'Origine : USA
    Durée : 1h35 environ


    Quand Disney annonce vouloir faire un film live dédié à un de ses méchants les plus charismatiques, la terrible Maléfique de La Belle au Bois Dormant, le projet peut intriguer. Seulement voilà : pour un film audacieux comme Lost Ranger, des perles comme Toy Story 3 ou des films aussi sympathiques que Raiponce, ces dernières années ont aussi été riches en films insipides (Rebelle, Monstres Université, Pirates des Caraïbes 4) ou en purges insupportables (La Reine des Neiges, infame truc tapageur ultra-surestimé). Et si Disney a su si bien gérer la promotion de Maléfique, à grands coups d'images mystérieuses et de bandes-annonce plutôt sombres, le résultat sent mauvais le bonbon bien chimique.



    Certes, Angelina Jolie est parfaite dans le rôle, et oui, ok, il y'a quelque belles images et plans iconiques qui envoient. Visuellement, on n'atteint pas non plus le niveau de guimauve artificielle qui pique les yeux du Alice au Pays des Merveilles de Burton ou du Monde Fantastique d'Oz de Raimi, même si Maléfique est bourré d'immondes créatures en images de synthèse totalement insipides. Et si l'histoire de La Belle au Bois Dormant se retrouve revisitée, c'est pour que ce film-là prenne le moins de risques possibles : vous pensiez voir un film sur une méchante? Que nenni. Venez admirer l'histoire sucrée et colorée d'une fée avec qui on a été méchante, qui fait une vilaine bêtise et se rattrappe à la fin lors d'une happy-end dégoulinante, tout ça parce que bon, vraiment, qui pourrait résister aux gazouillis d'un bébé? Pouah! Mais que le film revisite toute l'histoire pour en faire une version encore plus aseptisée que celle de Disney n'est à la limite pas le pire et pourrait passer, dans le cadre d'un film pour enfants aussi niais qu'inoffensif. Mais non, il faut en plus se cogner l'impression de regarder la recette du blockbuster tout public suivie à la lettre par un réalisateur-pantin (dont c'est la première réalisation après avoir travaillé dans les effets spéciaux de nombreuses années), embauché par la production pour respecter les règles et fournir un produit conformes aux attentes. Tout y est, des personages comiques inspportables (et dire que je trouvais Olaf lourd dans La Reine des Neiges, je ne connaissais pas encore les trois fées de Maléfique) à la mise en scène sans idées qui ne fait que réchauffer un paquet de clichés (et vazy qu'on filme le méchant des pieds jusqu'à la tête quand il marche vers la caméra l'air décidé, et hop, toi, là, le monstre numérique, peux-tu groger face à la camera? Merci. Et Angelina, s'te plait, à la fin tu vas voler partout super vite pour monstrer ta joie et ta libération, comme Harry Potter et tous les super-héros qui volent très vite à la fin parce qu'on est joyeux). Et dans ce gloubiboulga indigeste de clichés, de niaiserie et d'absence totale de créativité, on a tout de même le temps de se demander ce que des acteurs aussi bons vient faire dans cette galère, et il faut bien admettre qu'il y'a queques images qui ont d'la gueule. On pourrait presque saluer l'audace de, comme dans La Reine des Neiges, sous-entendre que le véritable amour est à la fois homosexuel et limite incestueux (mais ils l'ont pas fait exprès). Y'a même un moment ou deux où un début de sourire commence à se former, quand Angelina Jolie essaye de se montrer distante avec Aurore bébé et la traite de mocheté. Mais Maléfique est dans son ensemble bien trop convenu, prévisible et conforme au moule pour divertissement merdique pour faire illusion. Ah, et la belle au bois dormant dans tout ça? Le personnage d'Aurore est si creux qu'elle ferait bien de retourner se coucher, y'a rien à voir.

    De belles promesses et quelques belles images ne suffiront pas à faire passer la pillule : Maléfique suinte la guimauve et les arcs-en-ciel, dégouline d'images de synthèses chatoyantes et déborde de clichés et de niaiseries. Encore une fois, divertissement pour enfant rime avec "produit calibré idiot", et encore une fois on prend les enfants pour des trucs bien trop idiots pour s'emmerder à leur offrir autre chose qu'un bête produit pensé uniquement pour remplir toutes les cases de la "to-do list" et de la rentabilité. Triste. A coté, Blanche Neige et le Chasseur était un chef d'oeuvre.

    Note finale : 4/10 


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