L'Horreur Est Humaine

Ta-daam, premier article de ce blog! Comment commencer? Par dire bonjour peut-être? Ok, bonjour à toi rare lecteur égaré tombé ici par un malheureux hasard. Non, je ne vais pas te demander de petite pièce, pas besoin de regarder le sol l'air gêné ou de faire demi-tour si vite.

De quoi parle-t-on ici (enfin, de quoi JE parle pour le moment...)? Et bien, de cinéma, et tout particulièrement de cinéma de "genre", "d'exploitation", tous ces mots un peu vagues pour désigner de la manière la plus globale les films cools, ceux avec du sang, des monstres, de la folie et des cris. De l'horreur et du fantastique donc, mais pas que. Si se consacrer à un genre en particulier permet de ne pas trop s'éparpiller, c'est aussi un peu s'enfermer, et peut-être passer à coté de films absolument géniaux. Donc parfois (rarement), il sera possible ici de trouver entre deux cadavres un petit mot sur un film ni horrible, ni atroce, ni dégoutant, ni violent, ni fantaisiste, ni rien de tout cela. L'horreur reste un genre encore parfois décrié et bêtement critiqué ou rabaissé à notre époque. Bah, oui, après tout, l'imagination c'est ridicule et enfantin, et l'horreur c'est juste racoleur et répugnant, aucun art là dedans, c'est pour les attardés, les pervers et les fans de heavy metal ou les geeks, qui sont eux-mêmes des attardés ET des pervers. L'horreur est humaine. Et vouloir aimer et parler de ce cinéma sans connaitre ou apprécier le reste est au final passer à coté de bien des choses, et mépriser un art qui ne se limite pas à quelques effets de maquillages et campagnes promotionelles bien menées (sauf pour Paranormal Activity, mais ça compte pas).

Allez, hop, merci d'être passé, c'est bien urbain à vous.