• Et si j'ouvrais un peu la notion de "court-métrage" en y incluant les clips? Il faut dire qu'ils sont nombreux à être malsain, effrayant, inquiétant.... Bref, ce soir je vous propose le clip du morceau 'The Wood Hag' de The Vision Bleak. The Vision Bleak est un groupe de metal aux penchants gothiques et symphoniques et dont l'entière discographie est dédiée à l'horreur en général. Il suffit de voir les titres de leurs morceaux, entre horreur gothique ('Carpathia', 'Wolfmoon'), délires lovecraftiens ('Horror of Antactica', 'Kutulu!') ou hommages clairs au cinéma ('The Night of the Living Dead', 'Elizabeth Dane' reprendant le thème de The Fog de Carpenter...). Bref, The Vision Bleak c'est cool, c'est bonne ambiance.

    Le clip de 'The Wood Hag' date de l'an dernier, le morceau est sur leur dernier album, Witching Hour, dédié entièrement à nos amies les sorcières. Le clip est une adaptation de Hansel et Gretel, en sépia et en stop-motion. Enjoy.



     


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  • Et si on prenait le temps de regarder un petit court (à peine sept minutes si on enlève le générique)? Sur Vivres est inspiré de l'univers du jeu vidéo The Last of Us sorti l'an dernier. On y suit deux amis qui survivent comme ils le peuvent après que les gens se soient mis à se transformer en zombies. Pourquoi je vous en parle? Ahem. Bon, ok, déjà parce que c'est fait par des copains tout jeunes. Mais si c'était tout pourri, j'en aurais pas parlé ! Avec le trop-plein de trucs contenant des zombies depuis dix ans, voir un petit court qui les évoque sans que ça soit au centre de l'histoire ça fait toujours plaisir. Ensuite, y'a mon petit coté chauvin qui ne peut pas s'empêcher de s'exprimer : ça se passe en banlieue parisienne, on cite des noms de villes françaises, hop, ça change des trucs en anglais. Et puis visuellement ça a de la gueule, y'a une belle lumière et le décor est très beau.

    Alors voilà, Sur Vivres, de Thibaud Sacramone

     


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  • Allez, hop c'est dimanche, il fait beau dehors et en plus c'est tout pollué alors vaut mieux rester enfermé à la maison, bien à l'abris de cet agaçant et éblouissant soleil et de l'air pas pur du tout. Mais du coup on risque de s'ennuyer un poil. Alors y'aura bien un moment dans la journée où vous aurez une dizaine de minutes pour vous (re)plonger dans l'univers dérangé de David Firth, auteur d'un paquet de petits films d'animation parfois très glauques, parfois totalement débiles (Burnt Face Man). Son personnage le plus emblématique est Salad Fingers, un être solitaire à tendance schyzophrène et dont les étranges doigts sont des feuilles de salade. Cela fait quelques années que l'on peut suivre les mésaventures de Salad Fingers et ses "amis" (des marionnettes au bout de ses doigts, un cadavre dans sa maison), et il un nouvel épisode a récemment vu le jour. Enfin, récemment... En novembre dernier, quoi. J'étais passé à coté, je me rattrappe maintenant : deux après The Letter (l'épisode 9), voici donc Birthday. Si graphiquement l'évolution depuis les débuts est flagrante, l'ambiance est toujours aussi malsaine, avec quelques passages bien glauques, un design sonore hanté (même si Boards of Canada ou Aphex Twin ne sont plus de la partie)... Et des chevaux mangeurs de chaire! Enjoy...

     


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  • Bon, ok, celui-là, c'était facile. Vincent est un classique. Il devrait être montré à l'école primaire. Sans être le premier film réalisé par Burton, Vincent est en tout cas, et de loin, le travail le plus marquant de ses débuts. Datant de 1982, c'est une parfaite introduction à l'univers du réalisateur. On y retrouve le stop-motion, procédé auquel il est intimement lié via L'Etrange Noël de Mr Jack réalisé par Henry Selick et que Burton produit, ou encore Les Noces Funèbres et Frankenweenie, mais aussi plusieurs effets spéciaux de ses films live. 

    Vincent est également caracterisé par son superbe noir et blanc qui renvoie directement aux références d'un des plus grands génie du cinéma americain des années 90 : de l'expressionisme des années 20 au fantastique gothique des années 50/60 en passant par les films de monstres de Universal des années 30/40, tout le cinéma fantastique d'horreur avec lequel il a grandi s'y retrouve. Et cerise sur le gateau, c'est l'excellent acteur Vincent Price qui est le narrateur du film, qui lui est clairement dédié. Son élégante voix, si atypique, donne un cachet supplémentaire à ce petit bijou qui lui est évidemment dédié. En démarrant sa carrière avec la bénédiction d'une icone telle que Price (dont le dernier rôle sera justement dans Edward aux Mains d'Argent), Tim Burton se plaçait d'emblée comme un "descendant" de ce cinéma d'horreur classique. Vincent Price décédé, c'est désormais Christopher Lee qui vient jouer les rôles "d'ange gardien" régulièrement chez Burton depuis Sleepy Hollow.

    Et sinon, Vincent, ça parle de quoi? Et bien d'un jeune garçon à part, obsédé par Vincent Price, Edgar Allen Poe et tout un tas d'idées morbides alors que sa mère veut le voir jouer dans le jardin quand il fait beau. Bref, une oeuvre majeure de la carrière de Burton qui dure moins de six minutes, que je vous propose avec des sous-titres, et qu'il est impératif de voir (ou revoir).


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  • Si vous tombez sur ces lignes, c'est que vraiment vous ne savez pas quoi faire de vos cinq prochaines minutes. Alors prenez le temps de regarder ce petit court de Henry Selick, le réalisateur de L'Etrange Noël de Mr Jack, James et la Pêche Géante et Coraline

    Slow Bob in the Lower Dimensions est étrange, onirique et dégage aussi quelque chose d'assez dérangeant, comme d'ailleurs pouvait le faire Coraline. Et c'est là qu'on se dit que Warner Bros a tout faux en confiant l'adaptation de Sandman à Joseph Gordon-Levitt, et qu'il aurait fallu des types comme Jodorowsky, Del Toro ou Selick (déjà familier de l'oeuvre de Neil Gaiman, puisque Coraline vient de lui), capable de se frotter à ce genre d'ambiances visuelles et de délires qui ne parleront de toute façon pas au grand public.

    Je vous laisse donc avec deux soeurs siamoises et un escalier qui se déplie tout seul. Et Slow Bob.

     


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