• Si les photos du tournage de The Amazing Spider-Man 2 étaient catastrophique (souvenez-vous), et qu'on se disait que ça serait encore plus nul que le premier ([critique]), il faut bien reconnaitre que la première bande-annonce était plutôt bien foutue. Et puis depuis, on a le titre français (Le Déstin d'un Héros), et cette nouvelle affiche. Et on se dit que définitivement, Spider-Man façon Marc Webb, c'est pas gagné. Dans la foulée, Sony prévoit bien sûr un troisième et un quatrième film, mais aussi deux spin-off : le très attendu film sur Venom, et un autre sur les Sinister Six. Mouais, bah on verra.

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  • Après une première affiche et une première vidéo il y'a quelques mois, The Boxtrolls vient nous rappeler son existence via cette nouvelle bande-annonce. Avec un casting réunissant Simon Pegg, Elle Fanning, Toni Collette, Ben Kingsley et Nick Frost, The Boxtrolls racontera l'histoire de gentils trolls vivant dans des boites en carton dans une ville qui les croit responsables de vols d'enfants et de fromage. Et comment ces gentils trolls, qui élèvent parmi eux un orphelin, vont devenir la cible d'un méchant exterminateur. Vu que c'est la nouvelle création des studios Laika, à qui l'on doit Coraline et Paranorman ([critique]), on guette forcément ça avec impatience...

     


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  • Après plusieurs tentatives avortées de porter à l'écran les comics de Neil Gaiman, on savait que Sandman était une des priorités de la Warner Bros... Et que Joseph Gordon-Levitt était envisagé pour tenir le rôle principal, le tout supervisé par David Goyer. Gordon-Levitt confirme via twitter qu'il s'est bel et bien engagé là-dedans, au moins en tant que producteur aux cotés de David Goyer, sans qu'on n'en sache beaucoup plus. Il est fort probable que le premier ait également le rôle, voire réalise le film, et que le second écrivre le scénario mais rien n'est encore décidé officiellement à ce sujet.

    Le premier film se concentrerait sur les premières aventures du Sandman, quand il a été capturé par des humains pendant 70 ans, alors que ceux-ci pensaient emprisonner la Mort. Le Sandman, connu sous d'autres noms (Morpheus, Oneiros) est, pour simplifier, une entité immortelle, le maitre des rêves. Une adaptation au cinéma a beau être particulièrement risquée, ça peut aussi donner quelque chose de très très bien, si c'est bien fait et confié à un réalisateur avec un bon sens du visuel...

    De son coté Neil Gaiman réagit poliment, disant qu'il n'a rien à dire sur ce choix étant donné que tous les droits de son oeuvre concernant une adaptation appartiennent à DC Comics, mais que ça lui va pour le moment. 

     


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  • Allez, j'en parle aussi : la bande-annonce du nouveau film de Christopher Nolan est en ligne. Et ça dit quoi alors? Et bien, heu, beaucoup d'images d'archives et un petit speech qui nous confirment ce qu'on savait déjà : Interstellar ne sera pas la première comédie de Christopher Nolan. Je ne sais absolument pas quoi raconter de plus, alors pour rappel le film se déroulera dans un futur proche, les cultures terrestres sont en train de mourir, les gouvernements s'effondrent... Et là, une faille spatio-temporelle apparait pas si loin, et du coup l'idée devient de s'y balancer pour voir ce qu'il y'a de l'autre coté.

     


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  • Titre
    : Ed Wood

    Réalisateur : Tim Burton
    Année : 1994
    Avec : Johnny Depp, Martin Landau, Sarah Jessica Parker, Bill Murray, Jeffrey Jones, Patricia Arquette
    Genre : Biopic
    Pays d'Origine : USA
    Durée : 2h environ

    Au début des années 90, Tim Burton enchaîne les gros succès : après Edward aux Mains d'Argent et deux Batman, on pourrait s'attendre à le voir se lancer dans un autre gros projet. Et curieusement, il se lance dans une aventure aussi étrange que personnelle : un biopic en noir et blanc sur Ed Wood, qui fut sacré "pire réalisateur de tous les temps" peu après sa mort. Pas forcément son projet le plus vendeur, et pour cause, le film a été un bide commercial.

    En s'attaquant à la vie de Ed Wood, Burton trouve la meilleure façon de le faire : se concentrer sur sa rencontre avec Bela Lugosi, qui correspond avec les débuts du jeune réalisateur, et le montrer optimiste, enthousiaste et inévitablement attachant. Faisant preuve d'une pudeur et d'un réel respect pour l'artiste, Burton passe sous silence sa fin de vie peu reluisante et préfère mettre en avant la formidable énergie qui l'anime et sa passion pour le cinéma. Dans Ed Wood, Burton se projette comme rarement dans son personnage principal : ce jeune réalisateur marginal et incompris, jamais cynique et cherchant par tous les moyens à donner vie à ses rêves, c'est lui. Et quand Ed Wood est fasciné par la gestuelle de Bela Lugosi, lors d'une superbe scène où Johnny Depp et Martin Landau forment un duo magnifique, on devine derrière la fascination de Tim Burton pour la légende du cinéma d'épouvante des années 30. Car en s'intéressant aux débuts de Ed Wood, Burton rend aussi un bel hommage à Bela Lugosi, mort dans l'oubli, et rend justice à deux artistes qui ont peut-être juste eu la malchance de ne pas vivre à la bonne époque. Car à une dizaine d'années prêt, les délires gothiques d'Ed Wood aurait peut-être trouvé un public, avec le revival du genre grâce aux productions Hammer.



    Ed Wood est peut-être le film le moins accessible de Tim Burton : pas de monstres ni de portes tordues, du noir et blanc, un sujet "réaliste", et accessoirement sur des artistes qui ne parlent pas au grand public autant que Batman. Mais c'est aussi son film le plus abouti : tout y est absolument parfait, le film ne souffre d'aucune faiblesse. Le noir et blanc est magnifique, les dialogues et les personnages tous savoureux (car Ed Wood était entouré d'une belle bande de désaxés) et le casting est juste parfait. Certes Johnny Depp et Martin Landau sont impressionnants, mais tous les seconds rôles sont d'une justesse rare, et réussir à faire dire à Sarah Jessica Parker qu'elle a une tête de cheval est forcément une bonne idée. Le film fourmille de scènes mythiques, qu'il s'agisse des reconstitutions de tournage, de la rencontre avec Orson Welles ou des monologues de Martin Landau / Bela Lugosi ("Bewarrrre! Pull the strings!"). Très drôle, Ed Wood est aussi un film pathétique. Quand on voit ce jeune réalisateur se faire dire que son film est le pire de tous les temps et répondre avec un grand sourire que le prochain sera meilleur, on a envie d'y croire. Mais on sait très bien que les choses ne vont qu'empirer et qu'il est bien le seul à y croire. Mais l'élégance et la pudeur de Burton ne nous amènent jamais à nous moquer de Ed Wood, au contraire, on se retrouve à admirer ce magnifique perdant. L'admiration de Burton pour ces personnages hors-normes est sincère et communicative, et c'est une des grandes forces du film.

    Peut-être plus encore qu'avec d'autres films, Ed Wood est une preuve indébiable que Burton a été un très grand réalisateur. Se débarrassant de ses délires visuels habituels (à part lors d'un générique de début génial), il signe un film dont chaque scène est mémorable, chaque acteur parfait, chaque réplique jubilatoire. Et le tout avec une simplicité, une fraîcheur, une justesse et une honnêteté qui lui ont parfois fait défaut depuis. Ed Wood a également le mérite de rendre un très bel hommage à deux artistes aujourd'hui mythiques, et tant pis si la vérité objective est différente : la vision de Burton des personnages nous les rend immédiatement sympathiques, et c'est le minimum qu'ils méritent.

    Note finale : 10/10 


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