• Titre
    : Indiana Jones, Les Aventuriers de l'Arche Perdus (Raiders of the Lost Ark)

    Réalisateur : Steven Spielberg
    Année : 1981
    Avec : Harisson Ford, Karen Allen, Paul Freeman, John Rhys-Davies
    Genre : Aventure, Action, Fantastique
    Pays d'Origine : USA
    Durée : 1h50 environ

    Vous noterez que je n'ai pas donné d'autre titre que Indiana Jones à cette critique. Tout simplement parce que Indiana Jones, c'est Les Aventuriers de l'Arche Perdue, l'archétype du film d'aventure, l'exemple qui nous vient tout de suite en tête quand on pense au personnage incarné par Harisson Ford. Un classique qui a tellement été cité et pompé que même les gens qui ne l'ont pas vu le connaissent.



    La recette d'Indiana Jones est assez simple : Spielberg prend tous les éléments du film d'aventure, y injecte une bonne dose de fantastique, quelques pincées d'horreur et surtout un personnage unique qui ferait passer James Bond pour un débutant. Si on aime les Indiana Jones, c'est parce qu'il y'a Indiana Jones dedans, ce type qu'on nous présente tout d'abord de dos, reconnaissable à sa simple silhouette. Et si on n'est pas fichus de reconnaitre sa silhouette il y'a la musique qui nous dit "regardez, là, c'est lui, c'est Indiana Jones". Un mec intuable, du genre à se laisser trainer au sol par un camion allemand sans même broncher, et tout en lançant une petite vanne ici ou là. Un héros macho et bourrin typique des années 80 que rien ne peut arrêter, pas même les nazis ou une fosse au serpent. Forcément quand on a un personnage aussi typé, il "suffit" de lui faire affronter quelques pièges dans une vieille ruine pour avoir notre attention lors de la fameuse séquence d'ouverture, reprise tellement de fois depuis que je ne citerais que l'introduction du film Les Razmokets en exemple! Après, tout s'enchaine : une bonne dose de mystique (retrouver un objet biblique), un rival colonialiste bossant pour Hitler (on est dans les années 30), des scènes d'action où Indy fait face à des hordes entières d'ennemis et s'en tire toujours avec la classe (notamment lors d'un duel à l'épée devenu célèbre parce qu'Harisson Ford, qui avait la gastro, n'a pu assurer le combat, [petit rappel]) et un sidekick féminin à aller sauver toutes les 10 minutes, la gourde! Mais les Indiana Jones sont aussi célèbres pour autre chose : leur coté "gore". Rien de bien méchant, surtout aujourd'hui, mais quand même : au début des années 80, il n'était pas commun dans un film familial de voir des mecs fondre, une tête se faire broyer par une hélice, etc... Les Aventuriers de l'Arche Perdue et encore plus Le Temple Maudit après lui ont contribué à faire sortir les effets gores du domaine des séries B. Et ces scènes sanglantes font aussi bien partie de la marque de fabrique de la saga que les serpents, le fouet ou les nazis. 

    Les Aventuriers de l'Arche Perdue est un divertissement rythmé et efficace devenu mythique en grande partie grâce au personnage, le meilleur rôle de Harisson Ford (et on parle du mec qui a joué Han Solo dans les Star Wars, et dans Blade Runner!). Le genre de film qu'on a vu quand on était petit, qui nous a peut-être filé quelques cauchemars mais qui nous faisait aussi bien rigoler, et qu'on a toujours plaisir à revoir aujourd'hui. 

    Note finale : 8,5/10


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  • Aujourd'hui, quand on parle de Disney, difficile de ne pas évoquer immédiatement le marketting à outrance et l'aspect formaté des productions qui doivent impérativement plaire au plus grand nombre et ne pas trop surprendre (sinon, ça fait des bides comme Lone Ranger). Pourtant, historiquement, les films Disney ont apporté énormément au cinéma, et ce depuis la fin des années 20 et les premières aventures de Mickey Mouse, succédant à Oswald le Lapin.

    Le court-métrage que je vous propose aujourd'hui est donc une production Disney. Avant de fermer la page pour aller vérifier qu'on a bien liké votre nouvelle photo de profil facebook, vous devriez y jetter un oeil. En 1929 sort La Danse Macabre, premier épisode des Silly Symphonies, une série de dessins-animés illustrant une musique, comme ici la Danse Macabre de Camille Saint-Saens, le premier musicien à avoir composé une musique spécialement pour un film.

    Je trouvais ça sympa de se réveiller en regardant des squelettes en noir et blanc danser (comme quoi, il y'avait des choses avant Les Noces Funèbres de Tim Burton
    ). Deux avans avant, Mickey picolait, fumait, "torturait" des animaux et regardait sous les jupes de Minnie avant de rapidement devenir un personnage bien plus lisse et inintéressant. Comme quoi, Disney ça a quand même été rigolo.

     


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