• On peut s'en douter, le succès de Pacific Rim va relancer la mode des films avec monstres géants. Et le Godzilla de Gareth Edwards qui sort l'an prochain ne risque pas d'inverser la tendance. Voici donc une nouvelle affiche pour ce dernier, qui fait encore dans le gigantisme, histoire de nous rappeller que nous sommes tout petits et que Godzilla sera très balaise. Mais aussi qu'on n'a toujours pas vu clairement la bête, qui se dévoile petit bout par petit bout histoire de rendre fous ses fans!

     


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  • Titre
    : Pacific Rim

    Réalisateur : Guillermo Del Toro
    Année : 2013
    Avec : Charlie Hunman, Idris Elba, Rinko Kikuchi, Ron Perlman
    Genre : SF, Action
    Pays d'Origine : USA
    Durée : 2h10


    Que faire si des monstres géants se mettent à sortir de l'océan pour détruire nos villes? Construire des robots géants, bien sûr. Voilà ce qui arrive quand le génial Guillermo Del Toro décide d'écouter le petit garçon enthousiaste qui dormait dans sa tête. Vu l'univers du bonhomme, aussi à l'aise avec les gros budgets où ça explose de partout (Blade 2, les Hellboy) qu'avec des projets plus discrets (L'Echine du Diable, Le Labyrinthe de Pan), Pacific Rim était annoncé comme étant le gros blockbuster foufou de l'été, voire de l'année. 

    On le sait, le "milieu geek" est rempli de types qui savent tout mieux que les autres, et qui aiment s'écouter rabaisser des oeuvres juste pour montrer que eux ils savent mieux et connaissent tout. Donc on ne va pas s'éterniser sur le fait que Pacific Rim puisse avoir des points communs avec tel ou tel manga, Del Toro le dit lui-même : c'est un gros hommage aux films qu'il aimait étant petit, où Godzilla détruisait des villes entières. Ou Mothra. Ou Megalon. Partant de là, on a aussi le droit de voir Pacific Rim comme un gros épisode de Power Rangers, avec ses bonshommes en armures conduisant des robots géants pour combattre des grosses bestioles, les fameux Kaijus. Sauf que ça serait les Power Rangers avec 180 millions de dollars de budget et Guillermo Del Toro à la réalisation, ce qui fait toute la différence. Le but est clair et simple : Pacific Rim fait dans le gros spectacle démesuré et bruyant, et ce dès ses premières secondes. Pas la peine de chercher des personnages nuancés ou un scenario qui se prend inutilement la tête pour faire "sombre, réaliste et adulte" comme c'est la mode depuis que Christopher Nolan est devenu LA référence en blockbusters dits "intelligents" par ceux qui se trouvent trop matures pour "ces conneries". Dans Pacific Rim, c'est juste ROBOTS GEANTS contre MONSTRES GEANTS.



    Et ça envoie du paté grave. On savait déjà que Michael Bay devrait changer de métier, il peut carrément se faire oublier après ça. Les affrontements sont monumentaux et les effets spéciaux absolument déments. Et vazy que j'te cogne dessus à coup de paquebot. Il faut les voir ces gros robots avancer dans l'océan comme si de rien n'était, sous une pluie battante. Et puis il y'a les touches Del Toro, les plans d'action lisibles (où la 3D, pour une fois, apporte au spectacle total), le jeu sur les couleurs (l'esthétique de Hong-Kong est parfaitement exploitée), bref, tout ce qui fait que le film n'est pas un nanar reposant uniquement sur ses effets parfaits. On n'évite bien sûr pas les lourdeurs (le duo de scientifiques, les personnages bien clichés, le pathos facile), mais vu que ce n'est absolument pas pour ses subtilités qu'on est allé voir Pacific Rim, ça ne pose pas de réel problème. Même si on a droit à une histoire un peu débilos concernant le passé des Kaijus, et que le message écolo se cachant derrière ce genre de film passe un peu à la trappe, le rythme impeccable et les affrontements monumentaux assurent le job pendant deux heures. Le casting ne brille pas forcément, mais ça vient surtout des personnages, et pourtant Idris Elba est impeccable. Ron Perlman a droit à un petit rôle très rigolo en guise de clin d'oeil et lors de brèves visions on peut avoir un apperçu de ce que ça donnerait si Del Toro adaptait Lovecraft et ses monstres géants venus d'autres dimensions.

    Certes, on ne retrouve pas dans Pacific Rim la profondeur, l'onirisme ou la poésie qu'apporte en général son auteur à ses films (quoique, Blade 2...). Mais peu importe, puisque le but est simplement de nous offrir un spectacle qui enterre à peu près tout ce qu'on peut voir actuellement (notemment le bruyant Man of Steel de Zack Snyder), sans s'alourdir d'autres prétentions pour se la jouer "crédible". C'est fun, c'est bourrin, on en prend plein les yeux comme on a rarement vu ça et c'est parfait pour profiter de la clim en été. Bref, mission parfaitement accomplie.

    Note finale : 8/10


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  • Ca va faire deux ans que You're Next d'Adam Wingard a été découvert en festival. Les réactions sont globalement bonnes, voire très bonnes, et ça fait donc plaisir de le voir finalement arriver dans nos salles le 4 septembre. Et en attendant, voici une nouvelle affiche qui exploite aussi bien les masques d'animaux que l'on voit sur les photos promos que la maison où quelques sales types masqués vont séquestrer un groupe de personnes, avant visiblement de s'en prendre plein la tronche.

    you're next 


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  • Après The Conjuring au mois d'août, on aura droit à une double dose de James Wan avec la sortie de Insidious 2 le 2 octobre prochain. Le même jour sortira d'ailleurs Machete Kills de Robert Rodriguez. Et après un premier extrait il y'a quelques jours, en voici un second. Je ne sais pas ce qu'il y'a dedans, vu que je ne veux pas les voir pour ne rien découvrir avant la sortie du film. Et dans la foulée, une nouvelle affiche!



    insidious2 


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  • Titre
    : Hémoglobine (Bleeders)

    Réalisateur :  Peter Svatek
    Année : 1997
    Avec : Roy Dupuis, Rutger Hauer
    Genre : Horreur, Fantastique, Lovecraft
    Pays d'Origine : Canada, USA
    Durée : 1h30

    Il arrive souvent qu'en trainant aux rayons des occasions DVD on n'arrive pas à résister à un truc qui a l'air particulièrement craignos et dont le prix ne dépasse pas l'euro symbolique. Comme par exemple Hémoglobine, avec sa pochette en hologramme, son absence de version originale et ses accroches forcément aguicheuses : par le créateur d'Alien et Total Recall! Il faut bien sûr comprendre que le scénariste Dan O'Bannon a co-écrit le script de cette série B se réclamant de Lovecraft. D'ailleurs la jaquette oublie de préciser que ce dernier était écrivain, mais nous rappelle entre parenthèses qu'il a travaillé sur Reanimator.



    Dans Hémoglobine, il est question de consanguinité. Génial! Plus précisément, on y suit un type dont la maladie du sang apparemment héréditaire annonce avec dix ans d'avance les terribles symptômes dont a été frappé Robert Pattinson dans Twilight : teint livide, air particulièrement demeuré et gros menton bien carré. Afin de trouver un remède, il se rend sur l'ile d'où il vient et découvre que sa famille qu'il n'a jamais connu était en fait un clan de hollandais consanguins, officiellement disparus. En réalité, ils sont devenus des gnomes mangeurs de cadavres qui vivent sous terre. S'inspirant largement des écrits de Lovecraft (son village paumé sur une ile, sa communauté déchue vivant sous terre en faisant plein de trucs indicibles, etc...), Hémoglobine aurait pu être sympa. Les maquillages des bestioles sont plutôt rigolotes, et on a droit à quelque passage gore assez absurde (la dissection où Rutger Hauer décrit la zigounette du gloumoute...d'ailleurs, il fout quoi là dedans Rutger Hauer?). Sauf qu'en fait non, pas moyen. La VF présente sur le DVD n'aide pas, mais il faut bien le dire : ils jouent tous comme des pieds morts (mention spéciale à la vieille avec une perruque pas possible...j'espère que c'est une perruque, remarque), et la réalisation de Peter Svatek est plus plate qu'un téléfilm France 3 des années 80. On s'ennuie grave, quoi.

    Au final, malgré quelques éléments qui aurait pu en faire une série B sympathique, Hémoglobine est juste un film particulièrement chiant, ringard et ridicule. Comme quoi, de mauvais acteurs et un mauvais réalisateurs, ça peut vraiment plomber quelques idées sympatoches.

    Note finale : 2,5/10 


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