• Je vous parlais il y'a quelques jours du film Cockney VS Zombies, de Matthias Hoene. Nouvelle comédie avec des zombies dedans, genre visiblement lucratif vu leur proliferation depuis Shaun of the Dead, celle-ci ne semble pas trop lorgner du coté du sentimental : vu le trailer, ça flingue de partout. Pour l'humour, on verra bien, mais le petit passage du vieux en déambulateur fait son effet. D'ailleurs les mecs qui font la pub du film l'ont bien compris car le voici au coeur d'un spot TV "spécial JO".

    Si aucune date de sortie n'est encore prévue pour la France, le film sort dans 2 semaines au Royaume-Uni et la campagne promo semble plutôt active, avec donc le spot dont je vous parle juste au dessus et une nouvelle affiche :  

     

     


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  • abraham lincoln vampire hunter

    Titre
    : Abraham Lincoln Chasseur de Vampires (Abraham Lincoln Vampire Hunter)

    Réalisateur : Timur Bekmambetov
    Année : 2012
    Avec : Benjamin Walker, Dominic Cooper, Anthony Mackie, Rufus Sewell
    Genre : Fantastique, Action

    Un film dans lequel on apprend qu'en fait, toute sa vie, Abraham Lincoln a également affronté en secret des vampires? Moi, je prends direct, dit comme ça. Tiré d'un bouquin de Seth Grahame-Smith, on y redécouvre donc les événements marquants de la vie du célèbre président, mais sous l'angle de cette guerre contre les vampires. Il y'avait de quoi avoir un film complètement barré, jouant à fond la carte du fun. Oui, mais non.

    Parce que Timur Bekmambetov y croit dur comme fer à cette histoire. Pourtant, il n'y a qu'un an, le film Cowboys et Envahisseurs prouvait que les mélanges improbables traités avec trop de premier degré tombent à plat. Oui, mais Bekmambetov s'en fout, et le film a donc ce ton grave et sérieux du début à la fin qui le rend au mieux involontairement drôle lors de scènes se voulant intense (Lincoln coupe un arbre en deux d'un coup car un mec à coté dit la vérité, et que la vérité c'est le pouvoir...) et au pire franchement chiant quand l'action se calme...Frustrant quand on sait que le livre se prenait moins au serieux. Ce n'est pas comme si le sujet était capital, hein, c'est Lincoln qui tue des vampires. Et encore, l'idée est venue à Grahame-Smith en voyant que les meilleures ventes en librairie étaient Twilight et la biographie de Lincoln. Y'avait vraiment pas de quoi faire aussi pompeux, sérieusement. Et tant qu'à y aller à fond, Bekmambetov met le paquet sur le bullet-time et autres effets tape à l'oeil bidons, tous aussi ringards les uns que les autres depuis Matrix. Et encore, déjà à l'époque, c'était ringard. Chaque scène d'action est donc minée d'arrêts sur image et de ralentis avec des effets sonores qui nous font croire qu'une bande de ninjas a envahi le cinéma. Ouais, Abraham Lincoln Vampire Hunter se la joue à mort, ce qui le rend d'autant plus kitch.

    lincoln


    C'est dommage, il y'avait pourtant complètement matière à faire un film con, bourrin et cool. Le film ne décolle ici vraiment que lorsqu'il assume de partir dans le grand n'importe quoi, comme lors de cette scène du troupeau de chevaux qui galopent, où un vampire attrappe un cheval et le lance sur Lincoln. C'est stupide, mais on s'amuse. Et venant d'un film avec un pitch aussi sorti de nulle part, c'est ce qu'on était en droit d'attendre : s'amuser. Prenons la dernière scène par exemple, qui se passe de nos jours : on aurait adoré y apprendre qu'Obama fait également partie de ce combat...Mais non, Abraham Lincoln Chasseur de Vampires manque paradoxalement d'ambition et de cran en se prenant autant au sérieux. Hélas, dans les faits on passe plus de temps à reconnaitre ici et là tout plein de têtes vaguement familières (y'a Mary Elizabeth Winstead du remake de The Thing et Scott Pilgrim, Alan Tudyk de Tucker & Dale, Benjen Stark de Game of Thrones-qui en vrai s'appelle Joseph Mawle, etc...). Mais malgré l'abus de numérique, au moins, le sang gicle dans tous les sens et Lincoln décapite pas mal de bestioles. C'est peu, mais ça permet au film de s'élever un petit cran au dessus du Van Helsing avec Hugh Jackman ou des Underworld, par exemple...C'est déjà ça.

    Il y'a encore quelques mois, quand on parlait de Seth Grahame Smith, on disait "c'est ce jeune mec, qui a écrit ce truc avec Lincoln qui tue des vampires, qui va écrire Beetlejuice 2, qui a écrit le scenario de Dark Shadows de Tim Burton, il a l'air de pouvoir apporter un peu de folie quand même!". Maintenant que Dark Shadows et Abraham Lincoln Chasseur de Vampires sont sortis, pas sûr que ses qualités de scénaristes nous aient épatés. En tout cas, le film de Bekmambetov est incroyablement ringard pour un film actuel, complètement bling-bling et souffre de vraies longueurs. On en ressort d'autant plus frustrés que certaines scènes sont plutôt sympa et que certaines couleurs sont jolies (même si ça pue le numérique tout le temps).

    Note finale : 5/10 


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  • La Maison des Ombres (critique [à cette adresse])de Nick Murphy a beau être sorti en DVD récemment en France, sa promotion aux Etats-Unis nous permet d'en voir un peu plus. C'est donc une vidéo de pas loin de 10 minutes qui est désormais visible sur le net. N'ayez crainte, on n'y dévoile rien de bien sensationnel puisqu'il s'agit des 10 premières minutes du film qui nous permettent de nous plonger dans l'ambiance et de nous présenter l'héroïne campée par Rebecca Hall

    J'avais plutôt bien aimé ce film de maison hantée, esthétiquement très élégant. Je ne peux donc qu'en profiter pour le conseiller à nouveau! 

     


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  • freddy4


    Titre
    : Le Cauchemar de Freddy (The Dream Master)

    Réalisateur : Renny Harlin
    Année : 1988
    Avec : Robert Englund, Tuesday Knight, Lisa Wilcox
    Genre : Fantastique, Horreur


    Après un troisième Freddy carrément cool réalisé par Chuck Russell, qui faisait oublier un second épisode assez inintéressant, Le Cauchemar de Freddy est venu capitaliser à nouveau sur le succès du personnage créé par Wes Craven. L'idée a rapporté, puisque ce quatrième film a été le plus gros succès de la saga au box-office. Ouais, mais le film, disons le tout de suite, n'est pas franchement le meilleur de tous...

    L'action se déroule peu de temps après les événements du troisième film, dont on retrouve les trois gosses survivants (enfin, Patricia Arquette est remplacée par une certaine Tuesday Knight). Ils sont toujours un poil traumatisés par ce qui leur est arrivé, et après que Freddy ait été définitivement battu pour de bon dans le précédent film il fallait bien un prétexte tiré par les cheveux pour le ramener à la vie. Facile : un chien urine des flammes sur l'eau bénite déposée sur ses restes, l'empêchant de revenir. Adieu l'eau bénite, re-bonjour Krueger, et saluons au passage l'idée des scénaristes. Freddy rescucité par de la pisse de chien. Non, ce n'est pas le pire moment du film, qui n'arrive jamais à renouer avec l'ambiance instauré lors du précédent volet. Aucun des personnages n'a le moindre intérêt, les trois que l'on connaissait sont les premiers à y passer et les morts ont bien du mal à retrouver le panache et l'inventivité des Griffes du Cauchemar. Le pire sera atteint lors d'un meurtre aucours duquel Freddy est juste invisible, où l'on atteint le comble du foutage de gueule : le héros se bat seul et meurt. On va pas trop se prendre la tête, hein. 

    krueger et sa pizza


    Heureseument la dernière partie du film réhausse un poil le niveau, et l'on retrouve enfin un poil de folie dans certains effets : Freddy mange une pizza dont les boulettes de viande sont des têtes hurlantes, puis transforme une nana en cafard géant. Le travail du maquilleur Screaming Mad George (qui a bossé notamment sur Society de Brian Yuzna) est un apport important au film, le sauvant de la nullité totale... On retrouve même les visages sur le corps de Freddy apperçus dans le troisième film, mais cette fois-ci des bras en sortent pour l'attaquer. Hélas, ça ne suffit pas pour faire passer un scénario ridicule : l'héroïne gagne les pouvoirs de ses amis quand ils meurent jusqu'à devenir une sorte de pintade-warrior lors de l'inévitable plan avec de la musique fort au cours duquel elle met des bracelets à piques devant son miroir, ce qui nous dit que Freddy va en baver. Et je sais pas vous, mais moi je n'arrive toujours pas trop à comprendre d'où vient la mort de Freddy à la fin, et même si c'est joli à voir, j'aurais préféré que les scénaristes fassent leur boulot.

    Pour résumer, Freddy 4 se plante presque du début à la fin. Les personnages sont imbuvables et insipides (la palme vient au gringalet qui se prend pour un ninja), le scénario est stupide et paresseux et les morts se font bien moins spectaculaire que lors des Griffes du Cauchemar. C'est tout juste si quelques scènes à la fin viennent sauver les meubles en apportant un poil d'intérêt visuel. Chiant pendant une heure, divertissant lors des 20 dernières minutes, Le Cauchemar de Freddy a beau se laisser regarder sans trop de peine, il est franchement très loin d'être un des bons épisodes de la saga.

    Note finale : 4/10 


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  • Titre
    : Batman et Robin

    Réalisateur : Joel Shumacher
    Année : 1997
    Avec : George Clooney, Arnold Schwarzenegger, Uma Thurman, Chris O'Donell, Michael Gough
    Genre : Super-Héros cartonnesques et wtf


    Au fait, tiens, alors que le dernier Batman de Nolan cartonne en salles, si on revenait un peu en arrière, avant que l'homme chauve-souris ne soit rescucité dans Batman Begins? Huit ans précisément, quand est sorti le mythique Batman et Robin de Joel Shumacher, vous savez, ce film au casting impressionnant. Sans nul doute une sortie événement à l'époque, oui oui, et ce même si Batman Forever était une petite déception malgré son succès commercial.

    Mais alors que s'est-il passé? A quel moment précisément l'intégralité de l'équipe du film a décidé de tester de nouvelles drogues pendant le tournage? A quel moment ont-ils tous décidé de transformer ce film en énorme gag? Tout le monde sait aujourd'hui ce que vaut ce Batman et Robin, mais le revoir de temps en temps pour en être sûr devrait être au programme scolaire dès le collège et ce jusqu'au bac. Difficile de choisir ce qui marque le plus les esprits...Peut-être ces gros plans sur les fesses de Batman et Robin qui ouvrent le film, ou ce plan de Batman, Robin et Batgirl courant au ralenti à la fin... Peut-être la succession de répliques stupides, soit totalement vides ("Salut Freeze! Je suis Batman!") soit reposant sur des jeux de mots tout aussi stupides ("Freeze! T'es Givré!"). A moins que ça ne soit le ridicule des situations (Batman et Robin font apparaitre des patins à glace sous leurs pieds en les claquant l'un contre l'autre, puis sautent d'une fusée dans le ciel et reviennent au sol en faisant du surf sur ses portes...). Ou peut-être encore l'aspect visuel du film : Freeze est bleu fluo, Poison Ivy verte fluo, un Bane (oubliez celui de Nolan, rien à voir) se déguise en gorille rose fluo....Bref, on se croirait au cirque. Et encore, tout ce que je vous cite ici se tient dans les 20 premières minutes du film, environ. Et ouais, ça commence fort.



    Toujours est-il que Batman et Robin est une blague comme rarement (jamais?) en a connu le cinéma, un plantage incroyable devenu légendaire. Dommage quelque part, car en allant à fond dans sa vision cartoonesque de Batman, Joel Shumacher s'essayait à quelque chose d'original. Original, mais stupide hein. Et que dire des acteurs, les pauvres. Uma Thurman et Arnold Shwarzenegger en font des tonnes et sont tout aussi ridicules que leurs répliques, alors qu'au contraire George Clooney a juste l'air malheureux. Comme quelqu'un qui n'est pas vraiment là, qui ne réalise pas trop ce qui est en train d'arriver. Il s'en fout complètement de son rôle et trimballe son regard vide et son sourire absent du début à la fin, semblant déjà demander pardon pour avoir "tué Batman". Du coup Batman et Robin est un film parfait pour ricaner avec quelques potes : on rit de bon coeur pendant facilement 15 minutes tant le résultat est hallucinant. Mais une fois passé l'effet de surprise l'ennui l'emporte, et un seul constat s'offre à nous : ce film est vraiment trop mauvais. 

    Avec sa naïveté, son humour plus ou moins volontaire et son visuel très kitch Batman et Robin rappelle forcément le tout aussi drôle et ridicule Batman de 1966 avec Adam West. Deux films complètement à l'opposé de ce qu'a fait Nolan, dont le réalisme et le sérieux ont été salvateurs après ce qu'avait subi le héros à la fin des années 90. Batman et Robin, c'est vraiment culte, c'est vraiment à voir, mais c'est aussi vraiment tout pourri.

    Note finale : 2/10


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