• Projet longtemps envisagé avec feu Tony Scott à la réalisation et Joe Carnahan au scenario, l'adaptation du comic-book Nemesis de Mark Millar (Kick-Ass) vient de connaitre une première vraie avancée depuis des mois. Via les twitters de Millar et Carnahan on apprend donc que finalement, ce dernier réalisera le film. Vu que sa possibilité de réaliser une adaptation de Daredevil est tombée à l'eau, il aura de quoi se consoler avec cette espèce de "Batman du coté obscur". Nemesis parle d'un milliardaire qui décide de venger la mort de son père gangster en tuant des flics. Reste à voir si il gardera cette tenue blanche dans le film, si il se fait!

    Et puisque je vous parle des adaptations de Mark Millar, autant en profiter pour glisser un petit mot sur Kick-Ass 2! Universal veut Jim Carrey pour jouer Le Colonel...Voilà qui risque d'être vraiment énervant.

     


    votre commentaire
  • Cool, on va pouvoir aller voir Elijah Wood tuer des gens dans le remake de Maniac par Frank Khalfoun plus tôt que prévu! La date de sortie française du film a été avancée au 26 décembre, ce qui est totalement stupide puisque la fin du monde aura eu lieu. Mais comme ça, au moins, si il y'a des survivants, ils auront un joli film de Noël pour réchauffer leurs petits coeurs.

    Et si cette nouvelle version laissait pas mal sceptiques à son annonce, il semblerait que le film soit plutôt bon, d'après quelques premiers avis! Tant mieux. Donc pour le voir, on pourra toujours se rabattre sur l'Etrange Festival de Paris, où il sera projetté le jeudi 13 septembre à 19h! 

     


    votre commentaire
  • Voilà, voilà. Je dois vous confesser quelque chose : je ne suis PAS fan de Hot Fuzz. Et ouais. Je ne l'ai vu qu'une fois, à sa sortie en salles, j'en attendais beaucoup...Et je ne suis pas rentré dedans plus que ça. Je l'ai trouvé trop long. Peut être que je ne suis pas un énorme fan des films auxquels Edgar Wright a voulu faire référence, que ça ne me parle pas plus que ça. 

    Du coup, comme je n'ai pas été non plus trop fan de Scott Pilgrim, malgré ses bonnes idées de mise en scène, je devrais dire que je ne suis pas un grand adepte d'Edgar Wright, puisque seul son Shaun of the Dead avait vraiment réussi à me surprendre et m'amuser. Et pourtant, je continue de guetter ses moindres projets avec impatience, parce que ça reste particulièrement fun. Et qu'avec ses deux comédiens Simon Pegg et Nick Frost, ils forment un trio comique assez efficace.

    Bref. Ouais, cet extrait confirme ce que je disais quelques lignes plus haut : je devrais revoir Hot Fuzz. Je me souviens en tout cas d'une fin assez jouissive, et de scènes bien sanglantes. Le trio travaille d'ailleurs sur The World's End, troisième film de leur trilogie "blood and ice-cream", dont le but est de rendre hommage de façon comique à différents genres de films, avec du sang et des glaces dedans. Il y sera question de fin du monde...Et donc aussi de sang et de glaces! 

     


    votre commentaire



  • Titre
    : La Fin de Freddy - L'Ultime Cauchemar (Freddy's Dead : The Final Nightmare)

    Réalisateur : Rachel Talalay
    Année : 1992
    Avec : Robert Englund
    Genre : Fantastique, Horreur


    Oulala, ça ne va plus très fort du coté du croque-mitaine griffu. Il faut dire que les deux derniers films ont embarqué Freddy sans une direction parodique qui tournait souvent au ridicule. Savoir que La Fin de Freddy est réalisé par Rachel Talalay, scénariste sur le quatrième est pourtant annonciateur d'un résultat catastrophique.



    Comment faire, quand on est scénariste sans idées ni talent pour faire une suite si on ne sait pas relier son film aux précédents volets? C'est bien simple : on s'en fout, on ne le relie pas. Adieu Springwood et la rue Elm, bye-bye les personnages que l'on connaissait, pas la peine d'expliquer le retour de Freddy non plus d'ailleurs. On nous dit que ça se passe 10ans après, que tous les jeunes de la ville sont morts (on plaint alors les gosses survivants du précédent) et basta! Histoire d'assurer le fan-service et de justifier l'existence du film, on nous balance plein de trucs sur le passé de Krueger à qui l'on découvre un enfant (jamais cité au cours des 5 films précédents), prétexte bidon à une histoire qui ne l'est pas moins. Si les morts pouvaient au moins sauver les meubles, on pourrait s'en contenter. Mais non. Les premières secondes nous préviennent : Freddy, sur son balais volant, est déguisé en sorcière et balance des blagues pourries. Vous trouvez ça ridicule? Attendez de le voir jouer à la Super-Nintendo. Pire, les habitants de Springwood, dans une volonté de montrer une ville glauque et sans enfants, sont absolument tous risibles : ils ressemblent à une horde d'attardés jouant comme des fers à repasser morts. Et alors que l'on croyait le fond atteint depuis un moment, la dernière partie du film vient nous achever pour de bon : l'héroïne met des lunettes 3D qui brillent pour combattre Freddy. C'est assez drôle de voir ce film en 2D aujourd'hui et de compter les plans où une arme est brandie vers nous, par exemple, et de constater le ridicule avec lequel l'actrice bouge les mains pour nous faire comprendre que c'est en 3D.

    En bref, ce Freddy 6 est ridicule du début à la fin. Avoir fait du tueur une espèce de pantin comique, plus proche du Gardien des Contes de la Crypte que d'un croque-mitaine effrayant, aurait pu le tuer pour de bon. C'est d'ailleurs ça que veut dire ce titre (mensonger) d'ailleurs : la mort de Freddy, clairement, ce sont ces scènes où on le voit se ridiculiser continuellement.

    Note finale : 1/10 


    votre commentaire



  • Titre
    : L'Enfant du Cauchemar (The Dream Child)

    Réalisateur : Stephen Hopkins
    Année : 1990
    Avec : Robert Englund, Lisa Wilcox
    Genre : Fantastique, Horreur


    Freddy est de retour, encore et toujours. Après un quatrième épisode au scenario ridicule mais avec quelques meurtres rigolos vers la fin, c'est cette fois au tour de Stephen Hopkins (Predator 2) de ramener à la vie le tueur au chapeau pourri, au pull rayé et aux ongles longs.

    Et même après avoir vu le film, on ne sait pas trop comment il s'y est pris pour le faire revenir. On peut comprendre qu'Alice, l'héoïne survivante du précédent, le fait revenir car elle n'arrive pas à l'oublier. C'est flottant, mais au moins cette fois, ce n'est pas de la pisse de chien qui le rescussite. Bien que plus sobre, le scenario de ce cinquième film ressemble quand même à du gros n'importe quoi : Alice est enceinte, Freddy veut devenir ami avec le foetus en allant le voir dans ses rêves...Bon. Au moins, on revient sur une partie d'histoire découverte dans le troisième, le très fun Les Griffes du Cauchemar : le viol de la mère de Freddy par des dizaines de malades mentaux. D'ailleurs, le troisième film avait la bonne idée de revenir un peu sur les acquis du premier, et c'est ce qui rend le cinquième plus intéressant aussi : ce retour à des éléments d'un épisode passé. On note aussi que, tout comme dans Les Griffes de la Nuit de Wes Craven, Freddy utilise ici les enfants pour se venger des parents. Le ton du film est plus sombre et sérieux , et hélas, les morts se font rares, très rares (trois victimes au final, seulement). Heureseument qu'elles sont plutôt originales et mémorables et permettent au film de se démarquer visuellement. Un film moins cartoonesque n'aurait pas été un mal, si seulement Freddy arrivait à inquiéter. Mais il ne provoque jamais la moindre angoisse, la moindre peur. Le personnage est hélas toujours réduit à baragouiner quelques répliques incompréhensibles en VF et perd encore un peu plus de son aura. 



    Quel dommage alors que le scenario comporte son lot de stupidités que l'on a du mal à avaler : les habitants de la rue Elm sont soit très cons soit amnésiques pour, au bout de 5 fois, toujours ne pas comprendre ce qui se passe. Et ces jeunes gens, qui, au fur et à mesure des films viennent se faire charcuter les uns après les autres, ont tendance à s'endormir un peu facilement (au volant, à la piscine, pas de soucis), sans trop de raisons, jouent décidément vraiment mal. Juste un prétexte pour que Freddy vienne balancer ses vannes, conformément à ce qu'est devenu le personnage avec le temps, et en total désaccord avec le ton plus sombre que semblait vouloir donner Hopkins au film. Et si, au final, la réalisation efficace et l'inventivité des morts permettent à L'Enfant du Cauchemar de se laisser regarder plus facilement que le quatrième, il ne dépasse pas le statut d'énième suite sympathique, certes, mais bourré de défauts. 

    Note finale : 6/10 


    votre commentaire