• Après le très bon Entretien avec un Vampire et son casting impressionnant (Tom Cruise, Brad Pitt, Antonio Banderas, Kirsten Dunst) et cette atroce bouse qu'est La Reine des Damnés, le vampire Lestat pourrait à nouveau faire onduler ses bouclettes blondes sur grand écran. Ron Howard aurait acheté les droits pour adapter le roman d'Anne Rice Le Voleur de Corps, publié en 1992. 

    Dans ce quatrième tome de ses chroniques des vampires, Lestat, pour changer, se plaint et se morfond. Et rencontre un homme intriguant qui lui propose, le temps d'une journée, d'échanger leurs corps afin de nouveau retrouver les sensations d'un être vivant (manger, sortir en pleine journée, etc...). Bien entendu, il accepte et se fait rouler par le bonhomme, bien décidé à ne pas rendre les super-pouvoirs dont il a hérité et se retrouve prisonnier d'un corps dans lequel il est tout sauf à l'aise. Voilà. Alors si c'est bien adapté, ça peut être bien. Si c'est cheap et adressé aux ados, façon Reine des Damnés, on est très mal. J'ose à peine imaginer comment vont rendre ces scènes où Lestat réapprend à faire pipi par exemple, palpitant! 

    lestat 


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  • Annoncé à la fin de Machete de Robert Rodriguez, Machete Kills se fera bel et bien. Rodriguez l'avait confirmé l'été dernier, et la production devrait commencer en avril. Cette fois-ci, le gouvernement americain demanderait de l'aide à Machete pour affronter des trafiquants de drogue mexicains (encore!) et un vilain qui veut dominer le monde. Danny Trejo est bien sûr toujours de la partie, et c'est le seul nom confirmé pour le moment. Quand on voit le casting du premier, il devrait y avoir du beau monde.

    Et une fausse bande-annonce d'un troisième Machete accompagnera la sortie de Machete Kills. Machete Kills Again...In Space! en sera le titre, et même si pour le moment rien n'est sûr, il ne reste plus qu'à espérer que ce troisième film se fasse! J'avais trouvé le premier assez énorme, malgré quelques longueurs et ses nombreux bavardages, et l'idée d'envoyer Machete dans l'espace, moi, ça me va!

    machete 


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  • joli.

    Titre
    : Terror Toons

    Réalisateur :  Joe Castro
    Année : 2002
    Avec : Janet Romano, Beverly Lynne 
    Genre : Comédie, Gore, Z

    Ouh, je vous avais promis de parler d'un peu tout, de la super-prod au Z, non? Et bah justement, en voilà un de Z, un fauché, un vrai. Tourné avec un budget d'environ 2000 dollars, Terror Toons a pour ambition d'être un dessin-animé gore avec de vrais acteurs. Comme dans Roger Rabbit? Pas du tout, vous n'y êtes pas! Ici, ce sont les acteurs qui se comportent comme des personnages de dessin-animé, avec tout ce que cela peut impliquer au niveau des effets spéciaux. Vraiment spéciaux, même...Le film est visible entièrement sur youtube, à [cette adresse] (sans sous-titres, mais ça sert à rien!).

    Niveau scénar, c'est du vite fait : deux personnages d'un dessin animé produit et réalisé par ce bon vieux Satan en personne sortent de la télé et tuent une bande de jeunes qui ne demandaient qu'à boire des bières et se déshabiller tranquillement. Dr Carnage et Max Assassin sont donc un savant fou tout vert et un gorille violet géant, et vont passer le film à ricaner et trucider tout ce qu'ils croisent. Voilà. Le jeu des acteurs n'est pas non plus la principale force de Terror Toons. En fait, pour être tout à fait franc, la réalisation et le jeu des acteurs évoque certainement plus un porno biélorusse pour aliénés. On frôle même le physiquement insoutenable, à force de voir la camera zoomer et dézoomer en tournant sur un masque en latex hideux proférant des ricanements incessants pendant une heure et demi. Et puis tant qu'on y est, hop, le film est bien sûr tout sauf haletant, certaines scènes s'étirent en longueur pour rien (surtout vers la fin, quand l'héroïne tape sur la machine diabolique, c'est censé être épique, mais c'est un chouïa laborieux!). Mais alors, Terror Toons, c'est nul? Bah oui, vous vous attendiez à quoi, sérieusement? Et pourtant, il faut le voir. Pourquoi? Pour y croire, tout simplement. Ne serait-ce que pour ses effets visuels.


      

    Et là, on atteint un niveau de n'importe quoi assez inédit. Très gore, le film profite d'effets dont la moitié semblent avoir été réalisés grâce à Paint ou Photoshop (en même temps, c'est cohérent pour un truc qui se veut être un cartoon "live"). Admirez ces spirales psychédéliques derrière la porte (un peu façon Beetlejuice, d'ailleurs, dont la musique semble avoir inspiré celle de Terror Toons), ce fond orange derrière le Diable, ces yeux qui gonflent et rétrécissent, ces personnages découpés, ces éclairs! Ouais, c'est n'importe quoi. Imaginez un épisode d'Itchy & Scratchy transposé en film, mais avec un budget minuscule, dont la majeure partie a certainement du passer en drogues diverses. Terror Toons aurait de quoi rendre épileptique si il avait été un chouïa plus speed, mais devrait quand même pouvoir vous coller une petite migraine, et l'impression que vraiment, le monde dans lequel on vit est bizarrement foutu. Au final, le spectacle est juste hallucinant et absurde. Mans quand on regarde un truc qui s'appelle "Terron Toons", déjà, c'est qu'on n'en attend pas autre chose. 

    Le film de Joe Castro est donc d'une laideur rare et d'une stupidité abyssale. Que demander de plus? Ah ouais, des effets spéciaux vraiment barrés, des ricanements frénétiques, et surtout une suite dont je vous reparle très bientôt! Véritable curiosité barge, idéale à voir entre potes, comme bien souvent avec ce genre de films. 

    Note Finale : impossible de noter un truc pareil! Mais bon allez,, hop, un bon gros 1/10 accompagné de la mention "à voir absolument" pour équilibrer, ça me parait honnête! 

     


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  • affiche

    Titre
    : Mother's Day
    Réalisateur : Darren Lynn Bousman
    Année : 2011
    Avec : Rebecca de Mornay, Jaime King, Deborah Ann Woll, Shawn Ashmore
    Genre : Thriller, Home-Invasion

    Darren Lynn Bousman
     (l'homme derrière les Saw 2 à 4) qui réalise un remake d'un film de Charles Kaufman, dont le Mother's Day a surtout la réputation d'être un film complètement surévalué et franchement pas si terrible, avouons-le, y'a de quoi avoir peur. Je n'ai d'ailleurs pas du tout vu le film original, et ne suis pas sûr d'être captivé par le sujet au point de faire cet effort, vu ce que j'en ai lu. Et si on laissait de coté nos vilains préjugés pour laisser à ce Mother's Day version 2011 une chance? Et si l'Homme-Bouse n'était finalement pas un si vilain petit canard mais pouvait se transformer en un truc plus convenable? Pas un cygne non plus, faut pas déconner, c'est pas Nathalie Portman, mais une sorte de drôle d'oiseau pas trop repoussant à mi-chemin, doit bien y'en avoir...

    Parce que quand même, son Mother's Day commence avec un gros atout : la bande de jeunes énervants qui font la fête ne sont plus si jeunes que ça, en fait. Ce qui permet déjà d'éviter quelque peu le jeu d'acteur insupportable façon future victime de slasher.  Ensuite, le scénario est assez malin, puisqu'il commence par une inversion des rôles plutôt bien trouvée, et qui, par la suite, va donner au film une profondeur qu'on n'attend pas forcément dans un home-invasion. En effet, les trois criminels (trois frères, dont un est mortellement blessé et un deuxième peut pas s'empêcher de brailler tout le temps) qui s'introduisent dans la maison où se trouvent la bande d'amis sont persuadés de rentrer chez eux après plusieurs mois, et ignorent que cette maison a en fait été saisie et ne leur appartient plus. Dans sa première partie, le film reste dans un shéma classique de prise d'otages, avec menace, cris, chantage et tout le tralala. Mais bien vite, des nuances apparaissent, surtout dans les rapports entre les victimes, qui semblent toute avoir des choses pas nettes à cacher à leurs amis. Le film bascule pour de bon avec l'entrée en scène de la mère des trois brigands, qui l'ont appellé à l'aide.

    BLOODYMILF

    Comme toute bonne mère, elle aime ses enfants, et les punit aussi quand ils font des bétises. Le jeu nuancé de Rebecca de Mornay, qui alterne entre une bienveillance qu'on sent dangereuse et une dureté impitoyable, donne au personnage son épaisseur. Assez vite, les frontières entre les "gentils" et les "méchants" se brouillent, et Bousman amène ses personnages à se demander jusqu'où ils iraient pour sauver leurs intérêts, au détriment de leurs amis. Les relations au sein de la "famille" sont aussi assez complexes, avec cette mère autoritaire et étrangement protectrice, et malgré une unité de lieu assez étriquée (la maison), Mother's Day contient assez de rebondissements et de subtilités pour devenir de plus en plus intéressant. Bousman sait rester sobre dans sa réalisation, ce qui permet à son film de gagner en crédibilité, la violence étant toujours justifiée par une histoire bien fichue.

    Au final, on a un film dont la construction intelligente et la profondeur des personnages permet de se démarquer. Sans être renversant, Mother's Day apporte son petit lot de bonnes surprises et évite les pièges paresseux de la torture racoleuse et gratuite. D'après ce que j'ai pu lire, on est au final assez loin d'un remake du film de Kaufman, et la version de Bousman s'approche bien plus d'une ré-invention, ce qui n'enlève rien à son mérite, bien au contraire.

    Note Finale : 7/10


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  • Le projet de remake (ou reboot, allez savoir) de Blade Runner date. Il est de nouveau d'actualité maintenant que Ridley Scott en personne semble motivé à l'idée de refaire son film de 1982. Le réalisateur semble d'ailleurs insister sur le fait qu'il ne s'agira pas tout à fait d'un remake...

    La vraie info c'est qu'apparemment, Harrison Ford pourrait bien être de nouveau de la partie. Ce qui veut dire qu'il aurait été séduit par le projet. Voilà qui apportera peut être un peu de crédibilité auprès des fans à cette énième actualisation d'un succès des 80's. 

    salut. 


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