• Après le petit teaser d'il y'a quelques mois, voilà une BA un peu plus conséquente pour The Dark Knight Rises de Nolan. On en sait toujours très peu, mais le film se déroulera 8 ans après The Dark Knight, à priori. La bande-annonce nous en montre finalement très peu, et ce n'est pas plus mal.

    De drôles de rumeurs commencent d'ailleurs à circuler : Bane serait incompréhensible, l'accent de Tom Hardy et son masque renderaient ses dialogues inintelligibles. On peut se douter que pour un film pareil, ce petit défaut sera corrigé d'ici sa sortie.

     


    votre commentaire
  • Alors là, c'est compliqué, attention. Je vais parler de l'adaptation du manga Devilman de 2004, réalisé par Hiroyuki Nasu. Ayant une connaissance en manga pas loin d'être totalement nulle, je n'avais jamais entendu parler de l'oeuvre originale, et Devilman ne m'évoquait rien de plus que la chanson Super-Charger Heaven de White Zombie.

    Pour être plus précis, je vais parler d'une édition DVD que j'ai trouvée dans une boutique de Paris, Boulinier, où on peut trouver plein de DVD d'occaz pas chers du tout, dont pas mal de vraies pépites. J'ai tout de suite été attiré par la pochette hideuse et kitch, et surtout la typographie : c'est quoi ce V qui ressemble à un U? Pour moi, c'était DEUILMAN, l'Homme Deuil. Deuilman, ça sonne super cool, et comme le film était à même pas 2euros, je suis reparti avec. Mais attention, mon Deuilman à moi, ce n'est pas celui de la fnac : bien qu'en zone 2, tout était écrit en japonais au dos, et j'ai vérifié avant qu'il y'aurait des sous-titres. Il y'en avait. En anglais, uniquement. Je trouvais Deuilman déjà assez marrant et pourri avant de lancer le film, mais justement, c'est là que ça commence à devenir intéressant.

    Très vite un problème est apparu, au niveau du sous-titrage. Soit il avait été fait en alignant des mots au hasard, soit ce sont des petits vieux qui ont utilisé un très mauvais outil de traduction automatique. Ainsi, après une dizaine de minutes, on comprend que le héros s'appelle, sur ce DVD, "Autumn Farmland Gentleman". Les personnages répétent sans cesse qu'un "evil evil day" arrive, et expriment souvent on ne sait trop quel sentiment en disant simplement "boon". On notera aussi des "to fuck what" qui jaillissent par-ci par-là sans aucun contexte ni interrogation, ni rien. Pour faire rapide, aucun sous-titre n'est intelligible, aucune phrase n'est cohérente, aucun sens ne jaillit de cette étrange bouillie...Partant de là, on comprend pas grand chose au film, à part qu'un "evil evil day" arrive, que Deuilman affronte Satan qui est un petit blond qui joue mal, et qu'à un moment il fait des bébés avec sa soeur, ou quelque chose comme ça. Et qu'à la fin, on dirait une cinématique pour un jeu vidéo de PS1.

    Voilà. Si vous arrivez à mettre la main sur ce DVD zone 2 avec la boite en japonais de DEUILMAN, ruez vous dessus. Je suis sûr que le film est 100 fois plus intéressant comme ça que dans sa version "normale".

    deuilman 


    votre commentaire
  • Hahahahaha! Voilà un moment que la menace d'un troisième Hypertension planait au dessus de nos têtes, se précisant de temps en temps, s'éloignant aussi parfois. Cette fois, c'est bon, c'est sûr, c'est Mark Neveldine, un des réalisateurs, qui le dit. Et avec Jason Statham, of course. Le scénario est pour le moment secret, mais on peut parier sur plusieurs trucs: à la fin, Statham est mort (ou laissé pour mort) après avoir été rescucité. Son pote latino gay aura un autre frêre jumeau qui va encore mourir. Le chanteur de Linkin Park fera une nouvelle apparition. Et ça sera crétin, très très crétin. Même si ce n'est qu'à moitié aussi barge que le deuxième, il y'a des chances pour que ça ne sorte même pas en salles chez nous. Faudrait déjà voir ce que le duo Neveldine/Taylor va faire avec Ghost Rider 2...

    hypertension 


    votre commentaire
  • une nuit en enfer2


    Titre
    : Une Nuit en Enfer 2 : le Prix du Sang (From Dusk Till Dawn 2 : Texas Blood Money)

    Réalisateur : Scott Spiegel
    Année : 1999
    Avec : Robert Patrick, Danny Trejo
    Genre : Action pourrie, Vampires pourris, Suite pourrie

    Pitié, non. Quoi de plus inutile qu'une suite à Une Nuit en Enfer? Je n'avais jamais voulu la voir. Et puis, comme ça, j'ai appris que Bruce Campbell avait un rôle minuscule dedans. J'ai donc eu envie de voir le film qui réunit la star inter-galactique des Evil Dead et Danny Trejo. C'était une mauvaise idée, comme j'en ai tout plein d'autres chaque jour.


    J'aurais du le savoir. J'aurais du m'en douter, quand, au bout de 3 minutes de film, Bruce Campbell meurt, tué dans un ascenceur par des chauves souris en plastique. J'aurais du arrêter là. On ne tue pas Bruce Campbell comme ça. Mais j'ai continué. Pourtant, y'a plein de choses à faire, plein de films à voir. Mais non, j'ai continué à regarder. Une Nuit en Enfer 2 est un film de Scott Spiegel, et même si c'est un pote de Sam Raimi, le bonhomme n'a rien fait de vraiment mémorable (le slasher Intruder, bof-bof, Hostel 3 récemment, beurk-beurk...). Essayant de retrouver l'ambiance macho du premier, il essaye de nous intéresser à un groupe de truand qui se réunit pour cambrioler une banque au Mexique. Un peu comme Carpenter avec son Vampires en 97, Spiegel se vautre en faisant du sous-Rodriguez : les personnages sont caricaturaux et abrutis, les dialogues ne sont qu'une succession de clichés sans reliefs. Difficile de ne pas trouver ridicule cette bande de truands tant ils ont l'air débiles (mention spéciale au kéké latino musclé qui passe son temps torse nu pour montrer ses tatouages, machoires serrées, sourcils froncés, à bouger comme si il était très enervé). Le lien entre les deux films? Il se fait quand l'un d'entre eux, proche de la frontière entre le Texas et le Mexique écrase une grosse chauve-souris en plastoc et tombe en panne aux abords du Titty Twister, un bar tenu par un Danny Trejo plus chevelu que dans le premier. Le moment où ce dernier conduit sa voiture de nuit, amenant le truand là ou sa jeep est tombée en panne est d'ailleurs le seul passage que j'ai apprécié, anticipant ce qui allait suivre. J'avais pas assez anticipé, je crois...

    jesus


    Parce qu'en plus d'avoir des personnages catastrophiques et des dialogues navrants, Une Nuit en Enfer 2 n'est pas aidé par sa camera. Si parfois quelques idées auraient pu être bonnes, le rendu est juste kitch. On se souvent dans Intruder quand la camera filmait au travers d'une bouteille d'alcool par exemple. De la même manière, ici, elle se place dans des endroits incongrus, comme dans la bouche des vampires...Oui, avec les dents pointues sur les bords de l'écran....Certains plans de morsure sont juste hallucinants de naïveté et de maladresse. On retient aussi les plans de la baston finale (qui dure un tier du film quand même...) où on voit les 4 vampires en contre-plongée, alignés, tous lacher leur arme un par un au fur et à mesure que la camera les montre, pour en ressortir une autre alors que la camera les refilme un par un dans l'autre sens. C'est mou, c'est kitch, et on ne peut pas s'empêcher de rire devant ces 4 types et leur air vraiment pas malin du tout. Ou encore la scène dans la fumée, ou le "héros" (Robert Patrick, le seul qui s'en sort, et même plutôt bien) avance, croix à la main, et que les vampires apparaissent en faisant "krraaaaaaah" puis repartent en courant, se protégeant la tête, effrayés. On savait les vampires effrayés par les crucifix, mais de là à détaler devant le logo de la croix-rouge, quand même...Bref, au mieux on ricanera devant tant de crétinerie et des vampires si risibles se prenant aussi au sérieux. Sinon, on aura juste la sensation de perdre son temps face à film à peine digne de passer sur M6 un samedi soir.

    Une Nuit en Enfer 2 se vautre sur toute la ligne. On oublie tout ce qui avait fait la qualité du premier pour nous faire subir des personnages crétins mal joués, des répliques pourries, des effets spéciaux catastrophiques, des plans absurdes...Une grosse perte de temps sans intérêt. Je savais qu'une fois Bruce Campbell mort, le film n'aurait plus aucun sens. Une Nuit en Enfer 2 est cool pendant 2 minutes 40. Voilà. Je m'inflige le 3?

    Note finale : 2/10 


    votre commentaire
  • une nuit en enfer

    Titre : Une Nuit en Enfer (From Dusk Till Dawn)

    Réalisateurs : Quentin Tarantino, Robert Rodriguez
    Année : 1996
    Avec : George Clooney, Quentin Tarantino, Harvey Keitel, Juliette Lewis, Tom Savini, Danny Trejo
    Genre : Action Cool, Horreur Cool, Mexique Cool

    Revenir parfois sur un film absolument culte ne peut pas faire de mal. Une Nuit en Enfer nous fait faire ce petit saut en arrière, à la moitié des années 90. A l'époque, George Clooney n'était pas encore la super star qu'il va devenir grâce à Urgences quelques mois plus tard, et il lui arrivait encore d'être dans des films vraiment classes (il a affronté des tomates tueuses, été un tueur de vampires et a presque réussi à tuer Batman, joli CV!), Kurt Cobain était mort depuis pas longtemps, Twilight n'existait pas, bref, c'était un monde agréable dans lequel il faisait bon vivre.


    Réalisé par Tarantino et Rodriguez, bien avant leur double programme Grindhouse, Une Nuit en Enfer se divise en deux parties très distinctes, une pour chaque réalisateur. Le film commence au Texas, deux criminels, les frêres Gecko (Clooney et Tarantino), fuient la police. Les deux truands sont très bavards, et croisent la route d'un sheriff bien du coin joué par Michael Parks (qui a environ le même rôle dans les Kill Bill et les Grindhouse)...Pas de doute, on est chez Tarantino. On cause, on dit des gros mots, on flingue et on prend un père (Harvey Keitel) et ses deux enfants (dont Juliette Lewis) en otages. Et puis, plus tard, quand ils passeront la frontière mexicaine, on se retrouve très vite chez Rodriguez. Symboliquement, le personnage joué par Tarantino perd aussi rapidement de son importance. On y reconnait des visages familiers : Cheech Marin, présent dans à peu près tous les Rodriguez est le douanier, et Danny Trejo tient le bar où les truands et leurs otages vont passer la nuit. D'un coup, ça cause moins, mais les vilains vampires bestiaux et sauvages vont commencer à montrer leurs crocs et sont prêts à se faire démembrer. En parlant de boucheries, le maquillage et les effets spéciaux sont irréprochables (le vampire mexicain à définitivement une sale gueule) et contribuent rapidement au fun du film, qui tourne vite au grand défouloir bordélique, mené par un Clooney à l'insulte inspirée ("satanic cocksuckers!").

    clooneytarantino

    Là où certains essayent de le copier et se vautrent dans la vulgarité plate sans aucune classe, Tarantino reste la garantie de dialogues jouissifs, souvent drôles. Et ils sonnent encore mieux quand ils sont dits par des acteurs aussi bons, avoir un casting d'un tel niveau pour un film aussi gore est assez rare pour que l'on en profite. Une Nuit en Enfer est, du début à la fin, un divertissement de haut niveau. Alors oui, ça tire dans dans tous les sens, on y saigne et on y meurt. Mais on le fait avec classe et beaucoup d'humour, alors que les situations saugrenues s'enchainent (tuer des vampires avec un pistolet à eau rempli d'eau bénite? hell, yeah!). Pas de bouffonerie non plus pour autant, Clooney est un truand tatoué et le rappelle régulièrement, il n'est pas là pour rigoler. Bien avant Machete, Rodriguez fait de la frontière entre le Texas et le Mexique l'endroit parfait pour y situer de l'action musclée bien macho qui sent la Corona. Par contre, quel dommage que la partie de Rodriguez sente autant le n'importe quoi par moments. Si c'est très drôle certains détails donnent l'impression que la seconde moitié a été un peu baclée par moments (pourquoi untel se transforme instantanément après sa morsure alors que ça prend une heure pour un autre?), et le film souffre dans son ensemble de trop de temps-morts inutiles, de dialogues et de scènes juste là pour meubler...Et même si sa deuxième partie contient plus d'action, elle est aussi moins intéressante : lieu clos, carnage, voilà.

    Une Nuit en Enfer reste aujourd'hui un divertissement bourrin et décomplexé de référence, parmi ce qui se fait de mieux dans le genre, mêlant avec succès action, humour et horreur gore. Bref, un film à voir en famille pour les fêtes, ou à montrer dans les offices de tourismes mexicains.

    Note finale : 7,5/10


    votre commentaire