• Et une autre affiche sympa, dans la foulée. L'image est pas top, je l'ai piqué sur le très bon site cinemafantastique.be, et c'est une photo d'un truc en carton que l'on commence à voir en Espagne.

    Une mariée avec un air déterminée, la tronçonneuse à la main, la robe tachée de sang? Pas besoin de chercher plus loin, l'affiche de [Rec] Genesis est déjà largement plus intéressante que l'intégralité des deux premiers films réunis. Cette fois, Paco Plaza réalisera le film seul, et Balagueró s'occupera du quatrième, [Rec] Apocalypse.

    rec 3 


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  • Oh, la jolie affiche que voilà! Après un teaser qui ne montrait pas grand chose, et des photos qui filtrent au compte-goutte, voilà un tagline qui va faire couler beaucoup d'encre. "The Legend Ends", un masque abimé et jeté à terre, sous la pluie...Brrr. Sans aucun doute, la promo de The Dark Knight Rises est plutôt efficace, et l'attente jusqu'au 25 juillet 2012 va être looooooongue.

    dark knight rises 


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  • Pourquoi Tom Sixx s'arrêterait, alors qu'on continue de parler de ses films, lui qui aime tant attirer l'attention sur lui?

    Un petit teaser pour The Human Centipede : Last Sequence vient de sortir, alors que le deuxième se fait censurer ici et là. La censure, c'est nul. L'exploitaton d'un buzz débile rentabilisé au maximum, c'est pas génial non plus, remarque. Le film est prévu pour l'été 2013. C'est cool, d'ici là, on aura eu la fin du monde pour préserver nos pauvres petits yeux.

     


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  • Bon, j'ai un jour de retard, mais c'est pas très grave, personne n'avait coché la date dans son agenda. Vendredi, c'est le jour du poisson? Bon, bah je vais vous servir un peu de viande.

    Cette semaine, la scène de mort que j'ai choisi vient du film Street Trash, de Jim Muro. Street Trash fait partie de ces films qui, à partir des années 80, ont utilisé le gore bien crado à des fins comiques, un peu comme les Evil Dead de Sam Raimi, les premiers Peter Jackson, ou encore les Re-Animator de Stuart Gordon. Certains ont vu dans ce second degré la fin de l'age d'or d'un genre, alors que cette distance a permi au contraire les pires folies. Difficile de faire plus barge que Braindead, quand même.

    Street Trash parle de clochards qui se disputent et picolent. Et d'une sorte de boisson qui, quand on la boit, fait fondre et exploser. Street Trash parle donc de clochards qui se disputent, picolent, fondent et explosent. Pas besoin d'en dire plus, ça a déjà l'air d'un chef d'oeuvre. Le film fourmille de scènes mythiques, mais un type qui fond dans les toilettes, le tout en couleurs bien flashy, ça se refuse pas. 

    Ah ouais, la scène ne spoil rien d'essentiel. 

     


     


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  • livide



    Titre
    : Livide

    Réalisateurs : Julien Maury & Alexandre Bustillo 
    Année :  2011
    Avec : Chloé Coulloud, Marie-Claude Pietragalla, Catherine Jacob
    Genre : Fantastique/ Horreur / Vieille maison et vieille dame dedans, ils ont des chapeaux ronds, vive les bretons 


    Après le succès et le buzz de leur premier film, A L'Intérieur, Julien Maury et Alexandre Bustillo ont bien failli partir faire un film aux Etats-Unis...Seulement voilà, vendre son âme aux frêres Weinstein pour faire un remake d'Hellraiser, ça leur disait moyen. A la place, ils ont préféré nous offrir Livide (qui a bien failli se faire aux USA aussi, d'ailleurs), qu'ils présentent comme un conte de fée pour adultes (d'ailleurs, j'ai jamais compris, les contes de fée à la base, c'est super glauque, nan?), à l'ambiance gothique bien loin des excès d'A L'Intérieur.

    D'emblée, on peut saluer la volonté d'indépendance des deux jeunes réalisateurs, en plus de trouver l'affiche et les premières images diffusées super belles. Livide nous parle de Lucie, qui commence à travailler pour Catherine Jacob en tant qu'assistante à domicile pour vieux, et finit par se retrouver embarquée dans un cambriolage par son petit copain. Forcément, une énorme barraque très vieille en plein dans la lande, occupée seulement par une vieille dame centenaire dans le coma depuis des années, et qui cache à priori un trésor, ça parait facile. En plus de sentir le poisson, le jeune breton a quand même l'air très con. Il faut dire qu'au début, Livide fait peur. Peur par le jeu très moyen des deux rôles masculins, pas aidés par des dialogues pire que maladroits ("oh, toi qui es mon frère" - "tu sais que tu viens de sortir de deux mois de prison pour avoir volé des télés à un policier", ou encore "l'Ankou, j'l'encule!", je caricature à peine) qu'ils articulent de toute manière trop mal pour être compris. Dommage, le générique était magnifique. Je ne pensais jamais dire que Catherine Jacob sauverait la situation dans un film fantastique, mais son personnage froid et odieux apporte une touche d'humour noir sympathique en ce début de film. Heureusement, on finit par délaisser Felix Moati et Jérémy Kapone pour s'intéresser un peu plus à la maison dans laquelle ils s'introduisent.

    jessel


    Car très vite, Livide fascine. Les décors (en partie réels) sont magnifiques. Les idées originales affluent alors que le film multiplie les symboles et les pistes sans les expliciter (le papillon, le miroir, les trois petites filles, les allusions au folklore régional) et les scènes mémorables (la dinette avec les animaux empaillés, la "boite à musique" grandeur nature), donnant une ambiance et une épaisseur unique au film, au point de perdre le spectateur tant le contenu est dense. Il y'a là de quoi pondre au moins 5 ou 6 films pour les frêres Weinstein, facile, alors que le budget de Livide est minuscule. Même si on sent l'enthousiasme des deux réalisateurs, qui n'hésitent pas à citer ouvertement leurs modèles (Suspiria d'Argento de manière évidente, via la danse classique, la respiration de la vieille, son diplôme de la Tanzakademie de Freiburg, Halloween 3 ou encore...un clip de Slipknot!), l'accumulation d'autant d'idées dans une heure et demi peut tout de même faire un peu fouilli. Dans Livide, Maury et Bustillo crée un nouveau myhte du vampire, le mêlant à la sorcellerie (cette scène avec la maison flottant dans le vide, une piste peut être?), plus proche de Morse d'Alfredson (notemment pour son enfant-vampire) que des classiques créatures effrayées par une gousse d'ail et un crucifix. Ce nouveau mythe semble s'accompagner de codes et de rites qui ne sont pas plus expliqués que ça, donnant à Livide une dimension onirique et poétique que l'on n'attendait pas forcément. Le gore n'est bien sûr pas en reste, heureusement, et l'on retrouve souvent cette même beauté morbide déjà présente dans le dernier plan d'A L'Intérieur, comme ce cadavre putréfié se mettant à danser.

    En conclusion, malgré quelques maladresses (jeunes acteurs moyens, un jump-scare bidon avec un loup empaillé accompagné d'un cri de bête, la fin dont on ne sait pas trop quoi penser, trop d'idées présentes sans être creusées), Livide est un film magnifique et sanglant et qui, en plus, profite d'une bande originale superbe. Au final, on en oublie bien vite les défauts pour profiter d'une ambiance superbe le temps du film, et en ressortir plein d'images marquantes. Une telle réussite, ne serait-ce que plastique, avec si peu de moyens et en France en plus, forcément, ça force le respect.

     

    Note finale : 8,5/10, parce que vraiment, c'était bien.

    livide : 


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