• Titre
    : No One Lives

    Réalisateur : Rûhey Kitamura
    Année : 2013
    Avec : Luke Evans, Adelaide Clemens
    Genre : Slasher bien bourrin
    Pays d'Origine : USA
    Durée : 1h15 

    Quand le réalisateur de Midnight Meat Train s'attaque au slasher, le tout produit par les studios de la WWE (oui, ouin la fédération de catch), on se dit que forcément, ça va être subtil et élégant. Et ça ne loupe pas. No One Lives est un film bas du front dans lequel ça se charcute virilement et où le pauvre Luke Evans, dont la carrière est en train de décoler, a bien du mal à déserrer ses machoires.



    S'attaquer au sous-genre du slasher implique forcément quelques règles. Les personnages doivent être idiots, les dialogues aussi, et il faut un super tueur increvable et monolithique qui va ziguouiller tout le monde, si possible à l'arme blanche. Dans l'ensemble, No One Lives est plutôt fidèle à ces principes-là : les personnages sont vraiment tous abrutis comme pas possible (et, à part Luke Evans, tous joués par des enclumes) et leurs répliques sont consternantes ("toi, ferme ta gueule! t'auras le droit de parler quand t'auras des poils !"), ce qui ne fait que rendre le film plus divertissant. Sauf que voilà, No One Lives repose sur une petite astuce de scenario (enfin, je ne sais pas si on peut parler de scenario, mais je trouvais pas d'autre mot) qui en fait tout le charme relatif : au lieu d'un psychopathe masqué traquant des lycéens autour d'un lac, on suit un groupe de criminels qui a cherché des noises à un vrai sociopathe et qui va les massacrer jusqu'au dernier. Du coup tout le monde il est méchant, tout le monde dit des gros mots d'une voix grave, et évidemment, tout le monde meurt. Sans surprise, c'est dans le titre. Et c'est dans certaines morts que No One Lives se démarque aussi, en plus que ses répliques dignes d'un commentateur de catch. Bien bourrin et sans abuser d'images de synthèse, le film propose quand même une scène (vers le début) dans laquelle Luke Evans est caché à l'intérieur d'un cadavre. Non, personne ne s'en rend compte, oui c'est absurde, mais l'idée est plutôt cool. Pour le reste, et bien, on a droit a des "fuck", des sourcils froncés, des ralentis en contre-plongée pour iconiser le tueur quand il marche sous la pluie, un déroulement en mode automatique sans le moindre suspense et quelques scènes d'action ou ça se castagne sous la flotte en grognant.

    D'une durée ridiculement courte (à peine 1h15), No One Lives est un divertissement idiot classique, où l'on est partagé entre plaisir coupable et consternation. Un petit concept rigolo (des petits truands pourchassés par leur proie d'origine, bien plus dangereuse qu'eux), quelques scènes bien gores et puis basta, le reste tient du gros nanar décérébré et bourrin.

    Note finale : 5/10 


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  • Dead Snow 2 : Red vs Dead de Tommy Wirkola a droit à une nouvelle bande-annonce. Comme annoncé par son réalisateur, ce film a l'air bien plus bordélique-n'importe-quoi que le premier. D'ailleurs on ne comprend pas tout à cette bande-annonce, à part que la fascination du réalisateur norvégien pour les intestins se confirme, et que le film a l'air bien bien gogol. Au moins, on ne s'ennuiera pas!

    Pour rappel, le film se passe immédiatement après le premier et voit Martin, un rescapé, se retrouver avec une main de zombie nazi greffé à la place de sa main d'origine. Et puis les nazis zombies reviennent, ils sont tout plein, alors du coup y'a un gang de chasseurs de zombies americains qui arrivent pour leur péter la gueule. Ouais! 

     


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  • Je sens que celui-là, on va en entendre parler encore un moment! Après la très grosse promo dont a bénéficié The Raid de Gareth Evans, et son succès critique, The Raid 2 (toujours du même auteur) est bien parti pour suivre les mêmes traces. Bien entendu, les premiers échos provenant du festival de Sundance sont particulièrement enthousiastes. La sortie de The Raid 2 est prévue pour le 14 avril en France.

    En attendant, voici un nouveau trailer. Comme dans le précédent, on peut apprécier un travail graphique évident, et ça a l'air moins répétitif que le premier. 

     


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  • Après le très sympathique Dead Shadows ([critique]), son réalisateur David Cholewa a bien l'intention de confirmer tout le bien que l'on pense de son travail... C'est comme ça qu'est né sa société de production, Cryofilms, qu'il a monté avec César Ducasse (réalisateur de Dark Souls, et monteur sur Dead Shadows). Et son prochain projet a pour titre The Dark Zone, un film de SF/horreur qu'il écrit avec l'excellent Richard Stanley (Hardware), auteur récemment d'un segment de The Theatre Bizarre.

    The Dark Zone se déroulera dans un futur pas si lointain (en 2066), la Terre est à l'état d'épave et l'humanité tente donc une expédition vers une lointaine planète qui serait habitable. Le voyage dure 9 ans, et la navette qui l'effectue transporte à son bord un millier d'hommes et de femmes plongés dans un sommeil cryogénique. Deux ans avant d'arriver à destination, l'officier médical Eve Krasner se réveille et découvre qu'une forme de vie rampante dévore les voyageurs endormis et prend peu à peu le contrôle de l'engin pour l'emmener vers une "zone sombre".

    Voilà qui promet une nouvelle série B apocalyptique qu'on espère aussi efficace que Dead Shadows, et où devrait encore se faire ressentir fortement les influences de John Carpenter et de Lovecraft. Les auteurs citent également Alien, bien sûr, mais aussi Event Horizon, Cube, The Thing et le jeu vidéo Dead Space. Le casting a plutôt de la gueule puisqu'on y retrouvera notamment Shawn Ashmore (les trois premiers X-Men, le remake de Mother's Day), Radha Mitchel (Pitch Black, Silent Hill) ou encore Nikolaj Coster-Waldau (Jaime Lannister de Game of Thrones, vu récemment dans Oblivion et Mama).

    Vivement! En attendant, un teaser est visible sur le [site de Cryofilms], reprenant des images prises à gauche et à droite, ainsi que d'autres issues du futur film. On espère une sortie pour fin 2014!

     


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  • Le prochain film "live" de Disney, Maléfique, a une nouvelle bande-annonce. Pourquoi des guillemets à "live"? Tout simplement parce que le film a l'air de surfer sur la vague des films artificiels produits par Disney ces dernières années, genre Alice au Pays des Merveilles et Le Magicien d'Oz qui ont révélé les pires cotés de Tim Burton et Sam Raimi, deux réalisateurs qu'on aimait bien, avant.

    Bon bah voilà. Maléfique. En espérant que ça ne soit pas juste une version "live" de La Belle au Bois Dormant

     


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