• On le sait, ce n'est pas un secret : une suite à Prometheus était prévue. Même qu'elle devait avoir pour titre Paradise, et se dérouler sur la planète des Ingénieurs (ironiquement baptisée Paradise, donc). Sauf que les critiques mitigées du film de Ridley Scott ainsi que ses résultats au box-office pas si dégueulasses mais pas fous non plus ont installé quelques doutes....
    C'est l'actrice Noomi Rapace qui vient nous rassurer (ou nous désesperer si on est un vieux bougon) : Prometheus 2 se fera bel et bien, Scott le confirme, et Damon Lindelof écrira à nouveau le scenario. Lindelof, c'est le type qui avait justement dit ne plus jamais vouloir écrire pour le cinéma après son travail sur Prometheus, ce qui n'était pas forcément une mauvaise nouvelle en soi.

     


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  • ...Pour changer, Iron Man 3 de Shane Black a une nouvelle affiche promo! Et cette fois, c'est Robert Downey Jr en train de faire du surf que l'on voit en gros. Pas de doute, ça va être bien, comme le prouve son visage découvert. Bah oui, Bane lui a arraché son masque et l'a balancé au sol. Ou bien je confonds. Peu importe, Iron Man 3 sortira le 24 avril et sera probablement mieux que le 2. En tout cas, il sera sûrement moins con.

     


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  • Et voilà le trailer de The Conjuring, le nouveau film du réalisateur James Wan (Insidious, Saw, Dead Silence). Le film nous parlera de Ed et Lorraine Warren, un couple de chasseurs de fantômes dans les années 70 (lui était démonologiste, et elle était médium), et on retrouvera au casting Vera Farmiga (Esther) et Patrick Wilson (Insidious, Watchmen). Impossible de ne pas penser un poil à Insidious, ça sera probablement très bien, et ça nous permettra de patienter jusqu'à Insidious 2 qui ne va pas tarder non plus!



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  • Titre
    : Le Désosseur de Cadavres (The Tingler)

    Réalisateur : William Castle
    Année : 1959
    Avec : Vincent Price, Judith Evelyn, Darryl Hickman
    Genre : Fantastique, Horreur
    Pays d'origine : USA
    Durée : 1h22 

    Film culte pour tout un tas de bonnes raisons, Le Désosseur de Cadavres de William Castle pourrait être l'exemple parfait de film à ressortir aujourd'hui, dans le contexte d'un festival, à condition de jouer le jeu tel que le réalisateur/producteur l'aurait souhaité. Car derrière cette histoire de savant étudiant la peur, et découvrant qu'elle provoque l'apparition d'une horrible bestiole (le Tingler, ou Crispeur en français) à l'intérieur de notre corps se cache un projet assez fun, celui d'interagir avec le public de plusieurs manières.

    Ainsi, Le Désosseur de Cadavres était projetté dans des salles équipées du système percepto : les fauteuils étaient équipés de vibreur qui s'activaient lors des scènes d'épouvante. Amusant pour un film qui parle d'une créature apparaissant dans sur notre colonne vertébrale lorsque nous sommes sujets à la terreur. Le film s'ouvre sur un avertissement de William Castle, qui nous invite à crier, crier pour notre vie lorsque la terreur nous y poussera. Avertissement qui prend tout son sens lorsqu'il est répété par Vincent Price, le cri étant le seul moyen d'arrêter le Tingler. Et tant qu'à faire, Price s'adresse au public d'une salle de cinéma plongée dans le noir, le Tingler emplissant l'écran à la place de la pellicule. Une manière plutôt ludique de briser le mur entre l'oeuvre et son public, habitude qu'avait William Castle, qui avait compris que le cinéma pouvait se démarquer de la télévision de manière bien plus intéressante qu'avec une bête 3D.



    Au delà de ses procédés, le film en lui même est un plaisir à regarder. Comme d'habitude, Vincent Price est excellent, agrémentant toujours son jeu doucement exagéré de pointes d'humour. L'histoire fonctionne encore très bien pour qui n'est pas un médecin trop regardant sur la véracité de ce qu'on nous dit : après tout, quand la créature vient de notre propre corps, l'effet est toujours plus viscéral. Et on n'est pas non plus dans Alien : le Tingler ne sort normalement pas et reste en nous jusqu'à notre mort. Cet immonde coléoptère au look dérangeant se glisse le long de notre colonne vertébrale et vient la briser si aucun cri n'apaise notre peur. Ouais, ça fait froid dans le dos. On note aussi dans Le Désosseur de Cadavres la première scène de trip sous acide, et oui! Ce qui sera l'occasion de casser le noir et blanc du film avec un superbe rouge sang remplissant une baignoire. Peu importe l'aspect un poil tiré par les cheveux du scenario, ainsi que ses quelques défauts, Le Désosseur de Cadavres se regarde toujours avec un réel plaisir.

    Intéressant d'un simple point de vue "historique", Le Désosseur de Cadavres est aussi un excellent film d'horreur des années 50/60 comportant bon nombre de scènes absolument cultes. Toujours efficace aujourd'hui, il serait amusant de l'imaginer projetté en festival, avec des sièges vibrants et Vincent Price entrant dans la salle, nous invitant à hurler pour nos vies...

    Note finale : 9/10 


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  • Titre
    : Stitches

    Réalisateur : Conor McMahon
    Année : 2012
    Avec : Ross Noble, Tommy Knight
    Genre : Horreur, Fantastique, Comédie
    Pays d'origine : Irlande
    Durée : 1h26


    Présenté à Paris lors du dernier PIFFF organisé par Mad Movies, Stitches est un nouveau film sur un clown qui tue. Encore un, oui. A croire qu'ils ont toujours le vent en poupe, suffit de voir le nombre de projets en cours les mettant en scène : entre le remake de Ça, Aux Yeux des Vivants de Maury & Bustillo, une suite aux Clowns Tueurs Venus d'Ailleurs, Carnieville...A croire qu'après avoir hanté les années 80, que ça soit celui de Stephen King, ceux de Burton ou ceux venus d'ailleurs, les clowns aient décidé de faire leur come-back. Et l'influence des années 80 se fait clairement sentir dans Stitches, qui cherche à mélanger slasher et film d'horreur fun typique de cette décennie, bien généreux en gore.

    Le vilain clown de Stitches est, comme dans tout bon slasher, un type qui revient se venger et qu'on ne peut pas vraiment tuer. Là, il vient se venger des gosses qui l'ont tué lors d'une fête d'anniversaire six ans plus tôt. Un peu comme dans le récent (et pas bon!) Burger Kill, quoi. Coup de chance, son statut à la fois de clown et de mort-vivant ouvre la porte à toute une floppée de délires visuels qui devraient nous garantir ce qu'il faut de gore. Et il faut bien admettre que de ce coté là, Stitches se montre outrancier à souhait : chaque meurtre est particulièrement spectaculaire : tête qui gonfle jusqu'à exploser, emasculation à mains nues, lobotomie, décapitation à coups de pieds....Hélas, ces meurtres sont au final bien trop rares : 3 ou 4, environ. Ils ont beau durer assez longtemps et être franchement fun, le film aurait été plus ludique avec un bodycount plus fourni. Du coup, Stitches repose bien trop sur ses jeunes comédiens pour nous divertir, et l'humour d'ado attardé ne fonctionne juste pas. Qui a envie de voir une énième fois le héros timide se faire traumatiser au lycée par la tête de con de service, pendant que son pote geek prend en photo les décolletés qu'il croise? Evidemment ça va finir en fête où tout le monde picolle comme des idiots, et où l'arrivée du clown fera un bien fou.



    Stitches manque indéniablement de rythme. Peut-être à cause de ses meurtres trop rares et qui mettent bien trop longtemps à se faire remarquer, ou peut-être aussi que Conor McMahon manque encore un poil d'experience. Toujours est-il que bien souvent, on a l'impression de regarder un film amateur, mais qui aurait bien plus de gueule. Car visuellement, Stitches tient la route. Si on oublie des effets numériques assez récurrents, on a droit à quelques belles images. Outre les meurtres, la réunion d'une sorte de secte de clowns dans une crypte est assez sympa, en plus d'apporter des éléments pouvant constituer un début de mythe assez solide et pas inintéressant. Et puis, il y'a dans Stitches ces moments où on se marre bien, ces idées vraiment sympa qui le rendent attachant malgré son gros lot de défaut : que ce soit le clown eclatant un chat contre le mur 9 fois, comptant chaque vie qu'il lui enlève, ou le raccord entre l'ado qui se claque un bouton d'acnée dans le miroir et l'oeuf au plat dans la poêle, il arrive qu'on se marre pour de vrai.

    Clairement, Stitches a de quoi faire un super court-métrage. Hélas, en devenant un long, le film semble être bourré de scènes de remplissage, pour meubles comme on peut entre deux passages plus folichons. C'est dommage, car y'avait vraiment de quoi avoir un bon gros divertissement bien jouissif, et que le résultat est peut-être trop poussif et mou pour y prétendre. La fin laisse les portes ouvertes à une suite, pourquoi pas!

    Note finale : 6,5/10 


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