• [Critique] Intruders

    intruders


    Titre
    : Intruders

    Réalisateur : Juan Carlos Fresnadillo
    Année : 2012
    Avec : Clive Owen, Daniel Brühl, Carice Van Houten
    Genre : Fantastique, Horreur

    Juan Carlos Fresnadillo avait fait plutôt bonne impression avec son 28 Semaines Plus Tard, et c'est donc en toute logique qu'Intruders pouvait intriguer. Fort d'un casting de têtes connues vues ici et là, le film était pourtant passé inaperçu lors de sa sortie en salles. On y suit en parallèle l'histoire d'un enfant espagnol hanté par une sorte d'ombre dont il écrit l'histoire, et celle d'une jeune anglaise hantée par la même ombre après avoir découvert un cahier racontant son histoire dans un vieil arbre.

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    Intruders partait tout plein de bonnes intentions, de début de bonnes idées, qu'elles soient fantastiques ou non. Par exemple, le cauchemar réucurrent du gamin, le retour d'un passé caché, les mensonges des parents aux enfants... Et pourtant, la sauce ne prend absolument jamais, la faute à tout un tas de défauts agaçants qui rendent le film soporifique tout le long, voire carrément foireux. Commençons par le "fantôme", ce fameux Hollow-Face : si le design et son histoire avait carrément du potentiel, son rendu à l'image est raté : tout en numérique, ce Nazgul du pauvre fait toc. Avec ses mouvements trop fluides et sa texture toute lisse, impossible d'y croire. Le casting, dont on aurait pu attendre mieux, est tout à fait inutile. C'est tout juste si le personnage de Clive Owen a le moindre intérêt, les autres ne servent absolument à rien (Daniel Brühl profite d'une de ses trois scènes et demi pour dire qu'il est inutile, bien vu!, les deux mères se content d'avoir l'air inquiètes, effrayées ou en colère...). Mais là où Intruders se plante le plus, c'est dans son twist et son dénouement. Avec une "révélation" à deux balles qu'on sentait venir rien qu'à lire le synopsis et une fin sirupeuse au possible, difficile de ne pas être dégouté par un tel manque d'originalité. Dommage, ça partait pourtant bien : une créature plutôt originale, le fait que la mère espagnole ET le père anglais voient eux aussi la créature était une vraie bonne idée, qui nous épargnait le twist bidon de la schizophrénie du gosse ou du parent...Mais Intruders n'arrive jamais à créer de réelle tension, l'ennui s'installe, et le film devient navrant dans sa dernière partie. Si au moins la créature avait pu avoir l'air réelle on aurait pu s'y intéresser. Mais non, il faut croire qu'un mec encapuchonné c'est trop compliqué à faire, il faut le faire en images de synthèse.

    Note finale : 3,5/10 


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