• [Critique] Fear in the Night




    Titre
    : Fear in the Night 

    Réalisateur : Jimmy Sangster 
    Année : 1972 
    Avec : Peter Cushing, Ralph Bates, Judy Geeson, Joan Collins 
    Genre : Thriller 
    Pays d'Origine : Royaume-Uni 
    Durée : 1h30 

    Scénariste attaché à certains des plus grands succès de la Hammer (Le Cauchemar de Dracula, Frankenstein s'est Echappé, etc), Jimmy Sangster s'est essayé à la réalisation à trois occasions, la dernière étant Fear in the Night, connu également sous le titre français de Sueurs Froides dans la Nuit. L'histoire d'une jeune femme qui semble être pourchassée par une mystérieuse personne en cape noire, même après avoir quitté Londres pour s'installer avec son mari à la campagne. 



    Lorsqu'on fait des recherches sur Fear in the Night on constate rapidement qu'il rappelle d'autres oeuvres, mais je n'en parlerais pas ici pour éviter de vous mettre la puce à l'oreille concernant l'identité du tueur. Du coup, il devient délicat de parler du film, dont l'efficacité repose essentiellement sur son dernier tier. On a beau être intrigué par l'étrangeté des personnages (Peter Cushing en vieux directeur d'école et Joan Collins, sa menaçante femme), des lieux (une école entièrement vide où l'on entend des voix d'enfants), se demandant si on a affaire à un film fantastique ou non. L'école est-elle hantée? Le tueur qui rend visite à Peggy (Judy Geeson) la nuit est-il humain? Et surtout, existe-t-il vraiment? Peggy sortant d'une dépression personne ne semble la croire. D'ailleurs on peut s'amuser de le voir porter des gants de cuir noir, renvoyant peut-être aux succès de Dario Argento, dont les premiers films datent à peu près de cette époque. L'interprétation impeccable des comédiens (Ralph Bates aura par la suite le rôle principa du très bon Sister Jekyll & Mister Hyde aussi produit par les studios Hammer) nous permet également de ne pas décrocher de Fear in the Night, car il faut bien admettre que le film n'est pas toujours palpitant dans sa première heure, peut-être à cause de son minimalisme (quatre personnes, un lieu, ou presque). Heureseument que la dernière partie se révèle plus palpitante et rythmée, au fur et à mesure des révélations, bien que l'on puisse les trouver un poil prévisibles. 

    Fear in the Night est donc un film efficace et intéressant, se reposant surtout sur le talent de ses acteurs et sur sa dernière partie. Sorti au début des années 70, alors que la Hammer se dirige droit vers la faillite, le film évoque plus le giallo qui fait ses débuts en Italie que les productions fantastiques britanniques des années 50-60, et Jimmy Sangster semble assez à l'aise avec ce genre, plus en tout cas qu'il ne l'était avec le fantastique dans ses deux précédentes réalisations.

    Note finale : 7/10


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