• [Critique] L'Homme au Masque de Cire




    Titre
    : L'Homme au Masque de Cire (House of Wax)

    Réalisateur : André De Toth 
    Année : 1953
    Avec : Vincent Price, Frank Lovejoy, Phyllis Kirk, Charles Bronson
    Genre : Horreur, Fantastique
    Pays d'Origine : USA
    Durée : 1h30

    Avant de marquer les grands débuts (ahem) de Paris Hilton dans La Maison de Cire, cette histoire de statues en cire avait connu une première vie au début des années 30, dans Masques de Cire (Mystery of the Wax Museum) et un premier remake (en 3D à l'époque!) vingt ans après avec l'excellent Vincent Price dans L'Homme au Masque de Cire. L'histoire d'un sculpteur de figures en cire dont l'oeuvre est réduite à néant par un incendie criminel. Laissé pour mort, le sculpteur va alors se venger de ceux associés à ce crime et sombrer petit à petit dans la folie.



    Le titre français ne laisse que bien peu de place au mystère concernant le personnage de Vincent Price, mais autant l'avouer : le public de notre époque ne devrait pas avoir trop de mal à très vite tout deviner dans L'Homme au Masque de Cire...Il est amusant de voir que le sort du personnage de Vincent Price a probablement inspiré son rôle dans L'Abominable Dr. Phibes, se recréant un visage après avoir été laissé pour mort dans un incendie...Passons donc sur le  mystère et les révélations (qui n'en sont pas vraiment) pour se concentrer sur ce qui marque dans L'Homme au Masque de Cire : quelques moments visuellement marquants (les statues de cire qui fondent dans le feu par exemple), et surtout une ambiance macabre omniprésente. Les meurtres sont parfois sordides (comme celui d'une victime pendue dans une cage d'ascenceur), mais c'est surtout l'exposition des cadavres, présentés comme des oeuvres d'art dans une mise en scène morbide qui retient l'attention. On ne sait d'ailleurs plus vraiment à qui s'adresse ce bonimenteur un poil agaçant avec sa raquette qui invite les passants à venir admirer les statues de cire, nous incitant aussi à contempler les travaux de Vincent Price qui utilise ses meurtres pour céer la sensation. L'Homme au Masque de Cire joue donc également sur le voyeurisme des hommes et leur attirance pour le macabre. Il faut par contre reconnaitre que le rythme a parfois du mal à nous tenir en haleine aujourd'hui, même si on peut s'amuser de la présence de Charles Bronson jeune. La prévisibilité des événements n'aide bien sûr pas, et passé l'incendie du début l'univers visuel du film ne surprend plus autant.

    L'Homme au Masque de Cire bénéficie de l'interprétation de Vincent Price, justifiant à elle seule la vision du film. Et si aujourd'hui tout cela a du mal à rester palpitant de bout en bout, forcément, nous avons été formatés autrement par le clip depuis trente ans et le scenario d'a pas de mystères pour nous, le film reste une oeuvre intéressante, un classique élégant qui n'avait pas forcément besoin d'un remake flirtant avec le slasher. 

    Note finale : 7,5/10 


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