• [Critique] Riddick




    Titre
    : Riddick

    Réalisateur : David Twohy
    Année : 2012
    Avec : Vin Diesel, Jordi Mollà, Dave Bautista, Katee Sackhoff, Matt Nable
    Genre : SF, Action
    Pays d'Origine : USA, Royaume-Uni
    Durée : 2h 


    Après le flop relatif en salles de Pitch Black et des Chroniques de Riddick, les deux films de David Twohy ont peu à peu atteint le rang d'oeuvre culte. De quoi réussir à monter un troisième épisode, Riddick, se déroulant après Les Chroniques mais revenant, soit-disant, à une ambiance proche de Pitch Black : plus minimaliste, plus violent aussi...On retrouve donc le guerrier furien en sale état, laissé pour mort sur une planète hostile et inconnue.




    On a donc une première partie de film plutôt réussie, où Riddick se retrouve seul face à la nature hostile de cette planète et redevient un animal pour survivre. Forcément, ça cause pas des masses, et on a droit à plusieurs éppreuves de survie du genre "Riddick contre les poissons" ou "Riddick contre les gros chiens-hyènes chelous". A ce sujet, il adopte un p'tit chien tout mignon en images de synthèse histoire d'ajouter un peu d'humour qui ne sera probablement pas accueilli par tous les fans de la même manière...Néanmoins le coté primitif de cette première demi-heure fonctionne plutôt bien, jusqu'à l'arrivée des chasseurs de primes. Et là, les choses se compliquent. Tant que Riddick s'intéressait à son héros taciturne et bourrin luttant pour survivre, le film fonctionnait plutôt bien. Et d'un coup, on oublie le personnage principal pour s'intéresser à une poignée de stéréotypes idiots (du petit truand minable à la grande lesbienne féministe). Et là, Riddick s'enlise. David Twohy se répète, l'intrigue stagne et l'ennui guette. Budget réduit (pour une production du genre) oblige, les lieux ne sont pas des plus variés et on finit par se lasser du petit hangar et des tons ocres de la planète. Tout devient si prévisible que Vin Diesel s'offre même le luxe, lors d'une scène plutôt rigolote où il est retenu par des chaines, d'énoncer tout ce qui va se passer lors de la dernière partie du film. Ce qui passait tout d'abord plutôt bien comme du second degré bourrin et macho devient crétinerie lourde, et ce jusqu'au monolithique Vin Diesel et son non-jeu, ses muscles et sa grosse voix que l'on n'arrive plus à prendre au sérieux au fur et à mesure que le personnage semble contredire ce qu'il était à l'origine. 

    Si il n'avait pas duré si longtemps, Riddick aurait pu très bien fonctionner comme bonne grosse série B et ce malgré les carences d'un scenario qui n'a très vite plus rien à raconter. Hélas, c'est long, bien trop long, ça patauge et on cesse d'accrocher bien avant que tout cela ne s'achève poussivement. Il reste cependant quelques scènes et plans bien regressifs et jouissifs si on se prend au jeu qui font dire que Riddick aurait pu être tellement plus cool. 

    Note finale : 5,5/10 


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