• [Critique] Puppet Master




    Titre
    : Puppet Master

    Réalisateur : David Schmoeller
    Année : 1989
    Avec : Paul Le Mat, Irene Miracle, William Hickey
    Genre : Horreur, Fantastique
    Pays d'Origine : USA
    Durée : 1h30

    Les trois premiers Puppet Master viennent d'être réédités en DVD en France. Vu qu'il y'en a autant que des Vendredi 13 (si on ne compte ni le remake ni Freddy vs Jason), et que c'est quand même vachement plus Z, il y'a peu d'espoirs de tous les voir redébarquer. Mais c'est déjà ça. Peu de temps après avoir produit le très sympathique Dolls de Stuart Gordon, le prolifique Charles Band décide de se remettre aux jouets tueurs avec cette fois une histoire de marionettes tueuses.



    Puppet Master commence avec le suicide d'André Toulon, pendant la seconde guerre mondiale, alors que les nazis allaient l'arrêter pour découvrir son secret : plus grand marionnetiste d'Europe, il aurait en effet trouvé un moyen de donner vie à ses petits pantins. Quarante ans plus tard, un groupe de médiums se retrouve dans l'hôtel où a été commis le crime pour enquêter sur la disparition récente d'un des leurs, obsédé par les travaux de Toulon. Et ils vont se retrouver attaqués par un groupe de marionnettes. Puppet Master essaye de surfer sur la même vague gore-comique de tant de séries B des années 80, sans forcément connaitre le même succès. Que ce soit dans l'horreur ou l'humour, on ne peut pas dire que le film aille bien loin, faute de moyens probablement. Comme bien souvent avec d'aussi petites créatures on se demande comment une personne adulte peut aussi facilement se faire maitriser...Mais il ne faut pas trop s'interroger sur un scenario plutôt flottant plein de retournements faciles et d'explications rapides. Bien qu'assez sage, Puppet Master contient quelques effets gores sympatoches, comme une poupée crachant des grosses sangsues ou une pauvre fille se faisant éclater le visage par une marionette à la tête en foreuse. C'est hélas insuffisants pour faire décoller le rythme du film. Le principal intérêt du film réside dans ses marionnettes, comme on pouvait s'en douter. Chacune a ses caractéristiques et sa personnalité, ce qui les rendrait presque attachantes. Et le mystère qui les enveloppe, elles ainsi que leur créateur laisse entièrement la place à plusieurs suites pour approfondir leur histoire mais aussi mieux exploiter leur potentiel.

    Série B fauchée typique de son époque, ce premier Puppet Master vaut surtout pour les personnages qu'il introduit. N'allant pas franchement au bout de ses idées et n'exploitant que trop peu les possibilités offertes par le sujet, le film a tout d'un "épisode 1", attendant des suites pour apporter plus de spectacles et éclaircir plusieurs points obscurs.

    Note finale : 5,5/10 


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