• [Critique] The Gingerdead Man




    Titre
    : The Gingerdead Man

    Réalisateur : Charles Band
    Année : 2005
    Avec : Gary Busey, Robin Sidney
    Genre : Horreur, Comédie, Pain d'Epices!
    Pays d'Origine : USA
    Durée : 1h10

    Il y'a pas longtemps, je parlais de Jack Frost ([critique]), l'histoire d'un tueur réincarné dans un bonhomme de neige. The Gingerdead Man est un autre sous-Chucky du même genre, au pitch au moins aussi débile, puisque cette fois c'est d'un petit bonhomme en pain d'épices tueur qu'il s'agit. Le tout réalisé par Charles Band, vétéran de la série B et Z, qui a produit des dizaines de films dont From Beyond de Stuart Gordon, par exemple.

    Charles Band est allé dénicher Gary Busey et sa sale trogne pour être le vilain tueur, qui, comme d'habitude, n'apparait que quelques minutes avant de devenir la voix de la chose la plus ridicule possible (un bonhomme en pain d'épices, donc). Le temps de tuer le frère et le père de l'héroïne, incarnée par Robin Sidney, une habituée des films de Charles Band. Celle-ci tient une boulangerie avec sa mère alcoolique, et après le vaudou (Chucky) ou les expériences scientifiques foireuses (Jack Frost), c'est ici la maman sorcière du tueur qui va le ramener à la vie, en mélangeant ses cendres à des épices pour gâteaux. Avant que The Gingerdead Man ne démarre vraiment, on a le droit de se cogner tout un tas de seconds rôles bien entendus archétypaux au possible : le gars légèrement débile qui joue les catcheurs, le vilain "punk" qui est en fait gentil, la blondasse débile et son père riche au chapeau de cowboy, la vieille mère qui picole....



    En fait, contrairement à ce que l'on pourrait penser, The Gingerdead Man n'est pas spécialement fun. On peut ricaner de voir un bonhomme en pain d'épices grimacer, mais il faut dire qu'à part quelques vannes pourries classiques et inévitables, peu de place est accordée à la comédie. On se cogne pas mal de pathos à deux balles, amené par autant de dialogues explicatifs bien lourds que possible, et vu que les meurtres non plus ne sont pas légion (très rares, et si l'on compte les vraies morts, une main amputée suffit à les compter), on se demande rapidement quel est l'intérêt du film. Peut-être juste halluciner devant la stupidité de personnages incapables de voir une grosse corde tendue à hauteur de genoux, ou terrorisés par un truc de 20cm de haut? Ou juste ricaner devant quelques erreurs techniques (quand Gingerdead Man conduit et est filmé de face, il est dans l'axe du volant, mais filmé de dos il est sur le coté pour qu'on le voit...)...Peu importe, on n'aura jamais le temps de savoir quel est l'intérêt du film, puisque The Gingerdead Man a la délicatesse d'être trop court pour que l'on commence à s'ennuyer sévère. Du coup, ça passe bien.

    Ni spécialement fun, ni spécialement généreux en gore ou morts rigolotes (c'est très sage, et à moitié hors champ, à la fois par manque de moyens et d'inventivité), The Gingerdead Man est un film que l'on voit histoire de dire qu'on a vu, une fois, un film dans lequel un petit bonhomme en pain d'épices tue des gens. Voilà, prends ça dans ta gueule Shrek. Et dire que The Gingerdead Man est une trilogie... 

    Note finale : 4/10 


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