• [Critique] Chucky 2



    Titre
    : Chucky 2 : La Poupée de Sang (Child's Play 2)

    Réalisateur : John Lafia
    Année : 1990
    Avec : Brad Dourif, Alex Vincent 
    Genre : Horreur, Poupée en salopette

    Un film a du succès, très bien, on enchaine le plus vite possible avec une suite. Chucky 2 est la suite par excellence : prétexte rapidement trouvé pour ramener à la vie la poupée, un illustre inconnu à la réalisation et la promesse de plus de meurtre, plus de Chucky, plus de sang, toujours plus comme pour masquer le manque d'idées du scenario. Peu importe, remarque, ce qu'on veut, c'est Chucky.



    Et la poupée créée par Don Mancini et David Kirshner gagne enfin en envergure dans Chucky 2, où l'on a enfin le plaisir de la découvrir dans toute sa splendeur : rageuse, sournoise, vicieuse, des gros mots plein la bouche. Il est de retour (toujours doublé par Brad Dourif), et veut toujours posséder le petit Andy (toujours joué par le petit Alex Vincent), placé dans une famille d'accueil dont le "père" est un sosie de Jean-Pierre Pernaud. On n'évite pas un sentiment de déjà-vu alors que le pauvre Andy se fait engueuler pour les bêtises de Chucky, personne ne voulant l'écouter quand il accuse un jouet. Alors qu'il ne faisait "que" 4 victimes dans le premier, Chucky est ici plus généreux et le bodycount de ce deuxième film s'élève à 7. Mieux, l'humour pointe le bout de son nez lors de passages bien funs tels que le meurtre d'une vieille insitutrice ou encore l'enterrement d'une poupée "innocente" par un Chucky hilare. Compensant un certain manque d'originalité par un spectacle assez jouissif, Chucky 2 prend ses aises en tant que divertissement fun et pas prise de tête, et ce jusqu'à une dernière partie cherchant à faire mieux que la fin du premier film. Se déroulant dans l'usine de fabrication des poupées Brave Gars, elle surpasse aisément le film de Tom Holland en gore et Chucky y est plus acharné que jamais. Si l'épouvante est laissée pour de bon de coté (en même temps, à moins d'avoir la phobie des poupées, Chucky n'a pas franchement de quoi faire trembler), Chucky 2 met le paquet sur l'iconisation de son boogeyman, attraction principale et unique réel intérêt du film, dont les éclats de rires sadiques, les hurlements rageurs et les insultes assurent le show et ne peuvent qu'attirer la sympathie. Un peu comme une version pour plus grands des Gremlins, quoi.

    Chucky 2, en oubliant toute prétention d'instaurer un quelconque suspense ou d'étoffer son propos se focalise juste sur le plaisir régressif de voir de la violence gore et inventive et une poupée rousse psychopathe. C'est peut être un poil moins "respectable" que la tentative de faire un thriller d'épouante de Jeu d'Enfant, mais c'est vachement plus cool. Et ça permet à Chucky d'entrer au panthéon des vilains de légende.

    Note finale : 7/10 


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