• Histoire de fêter sa sortie en VOD aux USA, Bad Milo de Jacob Vaughan a droit à une nouvelle affiche. Et il faut bien admettre qu'on fait difficilement plus cool dans le genre "retro années 80/90", histoire de continuer à jouer sur cet aspect du film dont le pitch rappelle les films de Frank Henenlotter : un type a un démon maya qui vit dans ses intestins et qui en sort par où on devine quand il est trop stressé pour semer mort et destruction autour de lui. Si le film évite la case "comédie avec des bons sentiments et le héros devient ami avec le gentil démon mignon à la fin", ça peut être vraiment cool.

    En attendant, voici le poster sur lequel Milo fait du skateboard et porte des lunettes de soleil et des intestins. On dirait presque une jaquette de jeu de Megadrive. 

    badmiloposter 


    votre commentaire
  • Gravity d'Alfonso Cuaron semble avoir convaincu les critiques après sa première à Venise. Tant mieux. Le projet reste pour moi assez mysterieux, donc je ne tiens pas à trop en savoir au-delà de ce que je sais déjà, c'est à dire que George Clooney et Sandra Bullock vont se retrouver largués dans l'espace et que visuellement ça a l'air magnifique. En attendant sa sortie française prévue pour le 23 octobre, voici deux affiches, une par personnages.

    gravityposter1

    gravityposter2 


    votre commentaire



  • Titre
    : Le Dernier Pub Avant la Fin du Monde (The World's End)

    Réalisateur : Edgar Wright
    Année : 2013
    Avec : Nick Frost, Simon Pegg, Martin Freeman, Paddy Considine, Eddie Marsan, Rosamund Pike
    Genre : Comédie, Action, SF
    Pays d'Origine : Royaume-Uni
    Durée : 1h50 


    Le très attendu troisième volet de la trilogie "Cornetto" ou "blood & ice-cream" d'Edgar Wright est enfin sorti, après avoir été un temps prévu pour octobre (l'infamie!). Le Dernier Pub Avant la Fin du Monde est l'occasion de mesurer les progrès accomplis en 10 ans depuis le génial Shaun of the Dead par l'un des réalisateurs les plus enthousiasmants de la décennie passée, mais aussi de retrouver une bande de comédiens au grand complet qui nous avait bien trop manqué depuis Hot Fuzz. Ce qui suit est vierge de spoilers autant que possible, ce qui est capital au vu des surprises que le film réserve.



    Le Dernier Pub Avant la Fin du Monde (en référence au Guide du Voyageur Galactique de Douglas Adams, pour une fois qu'un titre VF est bien trouvé saluons-le!) raconte l'histoire d'une bande de potes qui avait tenté de faire un barathon (12 bars, 12 pintes) en 1990. Ils avaient échoué. Depuis ils ont tous fait leur vie, sont devenus des "gens respectables" en costume, avec femme, enfants, voiture et jardin. Tous sauf Gary King, qui n'a pas changé, et qui décide de réunir tout ce petit monde pour finir ce qu'ils avaient commencé 20 ans plus tôt : prendre une pinte dans chacun des 12 pubs du bled de leur enfance. Le Dernier Pub Avant la Fin du Monde commence donc comme une comédie sur un type qui n'arrive pas à grandir, qui vit dans un passé qu'il idéalise pour ne pas avoir à subir un présent merdique, un film sur la nostalgie et l'amitié qui résiste (ou pas) aux années. Le plaisir de retrouver Simon Pegg, Nick Frost et les autres est évident, l'humour omni-présent (moins réferentiel que par le passé) et les jeux de mots s'enchainent presque aussi vite que les têtes connues parmi les seconds rôles. Au jeu du "je l'ai déjà vu, lui!", Le Dernier Pub Avant la Fin du Monde fait très fort, puisqu'en plus de retrouver des figurants de Hot Fuzz et Shaun of the Dead, on retrouve aussi plusieurs seconds rôles géniaux : David Bradley, Rafe Spall ou Bill Nighy sont bien sûr de la partie, mais on accueille aussi quelques "nouveaux" dans la troupe : Pierce Brosnan, tout en second degré, ou encore les comédiens habitués des films de Ben Wheatley : Alice Lowe, Michael Smiley et Steve Oram.

    On est donc en terrain familier, confortable. Ce début de film, c'est un peu comme retrouver ses vieilles pantoufles, et ses vieux potes. Et ce ne sont pas les clins d'oeil et les auto-citations d'Edgar Wright qui vont venir troubler cette sensation. Et alors qu'on commence à se demander où tout cela va bien nous mener, Le Dernier Pub Avant la Fin du Monde décolle d'un coup à l'occasion d'une scène absolument magistrale dans les toilettes d'un pub. Lors d'une des scènes d'action les plus démentes et les plus jouissives qu'il ait été donné de voir au cinéma depuis des siècles Edgar Wright finit de nous mettre dans sa poche. A partir de là, le rythme va sérieusement s'emballer, les scènes mélangeant films d'arts-martiaux et combats de catch s'enchainent et permettent à Nick Frost de se lâcher grave, et même de voler la vedette à un Simon Pegg pourtant déchainé, au milieu d'acteurs tous magnifiques.



    Si à aucun moment Le Dernier Pub Avant la Fin du Monde n'arrête de faire rire, sa réussite vient aussi des moments plus sérieux, ceux qui viennent donner de l'épaisseur à des personnages pas forcément attachants à première vue. Le scenario écrit par Wright et Pegg est d'une justesse rare, le timing est parfait dans toutes les situations, et les informations sur le passé des héros arrivent intelligemment et nous amènent à voir le film sous un tout autre angle, et à transformer cette beuverie en réelle quête épique et capitale. Car pour Gary King, rien n'a plus d'importance que ses souvenirs de jeunesse. Et jusqu'à son final apocalyptique, Le Dernier Pub Avant la Fin du Monde est un véritable feu d'artifice, un film que l'on a envie d'applaudir à peu près à chaque minute, que ce soit dans ses scènes d'action totalement folles ou lors de ses dialogues magistraux. En plus de la nostalgie qu'il dégage (malgré ses dangers), le film est aussi un suberbe hommage à l'innocence (voire l'inconscience), aux actes inconsidérés, à l'anti-coformisme et à la liberté. Et aussi aux Sisters of Mercy, dont l'utilisation particulièrement iconique ne pourra que ravir les amateurs. Ah, et sinon, y'a des Cornetto? Bien sûr, vous verrez!

    Si l'on pouvait s'attendre à un bon film, la réussite du Dernier Pub Avant la Fin du Monde va bien au-delà. Il est à la fois le film le plus drôle, le plus spectaculaire, le plus jouissif, le plus touchant et le plus épique d'Edgar Wright, c'est dire le niveau. Sa meilleure oeuvre pour le moment, concluant sa trilogie de la façon la plus parfaite (bien qu'on espère que tous ces copains retravailleront ensemble à l'avenir)...Et aussi un message envoyé tout droit à la Marvel : si on le laisse faire ce qu'il veut, son Ant-Man va tout déchirer. En attendant, on tient le film de l'année, facile. Et de l'année précédente. Et peut-être même plus.

    Note finale : 10/10 


    votre commentaire
  • Voilà, ça y'est, on connait la date précise de la sortie de La Malédiction de Chucky de Don Mancini en France, et à en croire amazon, ça sera le 5 novembre. Les premiers échos sur le film sont plutôt bons, ce qui est rassurant. Car le nouveau look de Chucky était plutôt inquiétant. Vivement, tiens. Si ça pouvait nous faire oublier Le Fils de Chucky, ça serait pas plus mal. Bien entendu, Brad Dourif est toujours la voix de la poupée tueuse.

     


    votre commentaire
  • Avant de retrouver Vin Diesel dans Riddick, qui s'annonce plus proche de Pitch Black que de sa suite, voici deux nouveaux extraits pour Riddick. Qui sera le premier succès au box-office de la "saga" pour le moment, à en croire les premiers chiffres americains. Bien, bien. Riddick de David Twohy sort le 18 septembre chez nous.



     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires