• Youpie, plein de violence rigolote, des morts à la pelle avec de la musique légère en fond! Les morts de la semaine viennent de Kick-Ass, film aux affiches colorées et au ton très ado-fun-power-lol dans lequel des enfants tuent des gens! C'est toujours mieux les films de "super-héros" dans lesquels les vilains meurent pour de vrai, si possible de manière bien sanglante. 
    Dans cette scène la petite Hit-Girl (Chloe Moretz a vieilli depuis!)massacre tout un tas de vilains types, et c'est chouette. Ce qui est encore plus chouette, c'est ce qui vient après mais n'est pas dans la vidéo, impliquant notamment un bazooka.

    Le tournage de Kick-Ass 2 est censé avoir lieu cet été, avec le même casting. 

     


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  • Rumeur vieille de quelques années, l'association entre Stephen King et David Cronenberg pour un nouveau Shining semble de nouveau d'actualité. La Warner Bros. souhaiterait en effet produire une préquelle du film de Stanley Kubrick, dont King serait le scénariste. Avec Cronenberg à la réalisation, le film pourrait en fait nous raconter le voyage des Torrance dans leur voiture au début du film, par exemple. On y apprendrait qu'en fait, Jack Nicholson voulait juste se faire couper les cheveux et qu'en réalité il est le père de son fils, quelque chose de sensationnel comme ça.

    Non mais franchement. 

    shining 


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  • Et voilà enfin la bande-annonce de Silent Hill : Revelation de Michael Bassett! Après une longue attente pleine d'incertitudes, le film sortira enfin en France le 28 novembre et nous replongera dans l'univers transposé à l'écran par Christophe Gans en 2006. Visuellement en tout cas, ça a l'air très proche du premier bien que peut être moins numérique. Reste à voir comment le lien va être fait entre les deux films, et si Kit Harington ne jouera pas le fils illégitime de Sean Bean!

     


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  • detention

    Titre
    : Detention

    Réalisateur : Joseph Kahn
    Année : 2011
    Avec : Josh Hutcherson, Dane Cook, Shanley Caswell
    Genre : Comédie, Slasher, Fantastique

    Imaginez un peu, un meta-slasher avec des voyages dans le temps par un réalisateur de clips tels que celui de Without Me d'Eminem, qui n'avait jusqu'ici signé qu'un seul long : l'horrible Torque, La Route s'enflamme. Y'a de quoi avoir mal à la tête rien que d'y penser. A tous les coups, Detention, ça sent le grand n'importe quoi.

    Et dès le début, le film se range aux cotés de Kick-Ass de Matthew Vaughn pour le coté hype-jeune et surtout du Scott Pilgrim VS The World d'Edwar Wright pour sa mise en scène pleine d'informations, ses personnages qui nous parlent directement et ses références multiples. Mais point de super-héros ici, Detention se présente comme un slasher. Comprenez donc qu'un être y commet des meurtes à l'arme blanche pendant que des adolescents parlent de leurs zizis et vomissent. Malgré l'originalité de sa forme, Detention a du mal à décoller : l'humour y est un poil lourdingue (faut quand même les supporter les lycéens ultra-caricaturaux, impossible de s'y attacher tant ils ont tous des tronches de cake) et à moins d'être un ado americain en 2012, difficile de saisir toutes les références pop qui s'accumulent. L'histoire a également du mal à nous captiver, les meurtres se font trop rares et si on se laisse porter par le rythme léger du film, il ne s'y passe pas non plus grand chose. C'est dans sa seconde partie, après le match de foot americain, que Detention s'envole loin, très loin. 

    detention


    Tout à coup, il y est question d'un mec avec du sang de mouche (certaines scènes font forcément penser à Cronenberg) et une télé à la place de la main, de voyage dans le temps via un ours empaillé, d'échange d'esprit entre une mère et sa fille (qui se retrouve enceinte d'elle-même) et de fin du monde. Un bordel monstre difficile à suivre, tout se passe tellement vite que chercher à mettre de l'ordre dans notre esprit serait une perte de temps qui risquerait de nous décrocher pour de bon. Entre le délire geek, les clins d'oeil aux 90's (ça y'est, je reconnais enfin House of Pain ou comprend la référence à Retour vers le Futur) et l'histoire qui vire au grand n'importe quoi, Detention devient un film unique, hallucinant même, arrosé de quelques giclées de sang. Et si l'ambiance teen-movie continue de ne pas me parler, vieux grincheux que je suis, les retournements de situations et les idées saugrenues sorties tout droit du néant font du film de Joseph Kahn un petit OVNI sympathique.

    En mélangeant Scream 4 avec Retour vers le Futur et Scott Pilgrim, et en noyant le tout dans un tas de clins d'oeil à la pop culture des 15/20 dernières années, Detention est bien le film absurde barré et fun que l'on attendait. Dommage que toute cette débauche nous laisse aussi une impression de trop et alourdit le film au point de le rendre parfois fatiguant pour les vieux croutons de plus de 20ans.

    Note finale : 7/10 


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  • tdkr


    Titre
    : Batman - The Dark Knight Rises

    Réalisateur : Christopher Nolan
    Année : 2012
    Avec : Christian Bale, Tom Hardy, Gary Oldman, Anna Hathaway, Joseph Godron-Levitt, Morgan Freeman, Michael Caine, Marion Cotillard
    Genre : Super-Héros, Action

    Peut être le film le plus attendu de l'année, The Dark Knight Rises vient mettre une fin aux Batman de Nolan, dont le succès critique et commercial a permis d'oublier l'horrible Batman & Robin, et de faire du réalisateur britannique un des créateurs de blockbusters les plus importants. Sortant dans un étrange contexte (la tuerie d'Aurora relance une énième fois ce débat vaseux sur l'influence de l'art sur des esprits déjà tordus...), le film se déroule 8 ans après The Dark Knight. Gotham est devenue une ville sûre, Batman n'a plus de raison de se montrer et ça tombe bien : Bruce Wayne vie en hermite, et son alter-ego masqué est de toute façon pris pour le meurtrier du héros Harvey Dent.

    D'entrée, on plonge en plein dans l'ambiance voulue par Nolan : le ton est très sérieux, grave même. On découvre l'impressionnant Bane lors d'une scène spectaculaire d'attaque d'avion rappellant qu'en effet, Nolan aime tant parler de l'Amerique post-11 septembre, toujours traumatisée par le terrorisme. Mais il y ajoute également un contexte de crise économique, que ce soit via ce Bane qui souhaite faire s'effondrer cette société, Selina Kyle (Catwoman ne sera jamais nommée) qui vole aux plus riches ou même Bruce Wayne, dont la fortune n'est plus qu'un vague souvenir. Comme on pouvait s'en douter, Batman passe au second plan : Nolan s'intéresse à sa multitude de personnages et ne fait revenir son héros qu'après une bonne heure de film. Sans le Joker pour assurer le show, The Dark Knight Rises est forcément moins jouissif et ludique, moins chaotique que son prédécesseur. Par contre, il se fait plus intense (il faut voir ce que Tom Hardy arrive à faire passer sans que l'on voit sans visage) et plus apocalyptique (le plan de Bane ne rigole vraiment pas). Si l'on a moins envie d'applaudir régulièrement, le film est plus prenant et captivant. Dominant un casting parfait, Christian Bale incarne un Bruce Wayne remis au premier plan, et qui devra faire face à une nouvelle forme d'initiation, rappellant forcément Batman Begins. Et alors que Joseph Gordon-Levitt et Anne Hathaway sont deux bonnes surprises, on est déçus de voir Marion Cotillard complètement se louper sur sa dernière scène, la rendant ridicule par son jeu maladroit. Un dérapage qui a d'ailleurs pas mal fait ricaner dans la salle.

    bane

    Alors certes, le film contient ses petits défauts. Christopher Nolan a parfois tendance à alourdir son propos en l'expliquant un poil trop, histoire d'être sûr que tout le monde a bien compris, surtout à la fin qui aurait gagné à perdre quelques plans. Ou à l'inverse, certaines ellipses peuvent déranger, que ça soit dans le scenario (comment Wayne fait-il pour aller du Moyen-Orient à Gotham en quelques heures, alors qu'il est ruiné et totalement démuni?) ou la mise en scène (la mort hors champ d'un flic et la découverte immédiate de son cadavre la seconde d'après, par exemple, rend la scène moins maqruante que ce qu'elle aurait pu être). Restant fidèle à sa démarche, Nolan fera aussi crisser des dents les geeks élitistes, ravis de pouvoir trouver la moindre faille pour cracher leur déception (et montrer à quel point ils se sentent supérieurs à la masse aveugle) face à ce qui n'est clairement pas traité comme un film de super-héros. Gardant son approche ultra-réaliste, il se refuse à iconiser son héros plus que ça, rendant peut être les scènes d'action un poil trop "plate" (si l'on compare à Avengers, dont le but était totalement différent), ou passe trop rapidement sur des événements très forts (le premier affrontement entre Bane et Batman dans les égouts, et sa fameuse conclusion). New-York n'est d'ailleurs plus du tout déguisée et n'a de Gotham que le nom...Et pourtant, il se dégage de la bataille finale sous la neige un souffle épique inédit jusqu'ici dans sa saga. Tout le final d'ailleurs ressemble à des concessions de Nolan faites pour rendre le film peut être plus "spectaculaire", le faisant dévier du thriller pour aller vers quelque chose de plus épique. Mais ce n'est pas un mal, loin de là, et Batman finit par enfin avoir droit à son traitement de luxe.

    Faisant peut-être moins effet immédiatement que The Dark Knight, qui reposait en grande partie sur les épaules de Heath Ledger, ce Batman là se hisse pourtant à un niveau supérieur, peut-être plus ambitieux. The Dark Knight Rises est donc un excellent divertissement et qui se doit d'être apprécié comme tel, malgré son ton particulièrement grave. C'est du cinéma à grand spectacle,  pas une révélation spirituelle, et il serait grand temps d'apprécier le travail de Nolan comme tel, au lieu d'en faire un messie, que ce soit pour l'encenser ou le rabaisser.

    Note finale : 8/10


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