• Des affiches teaser de Men In Black 3 commencent à fleurir un peu partout aux Etats-Unis, avec les visages de Will Smith et Tommy Lee Jones. Apparemment, on verra assez peu ce dernier dans le film, puisque Will Smith retournera dans le passé, en 1969, pour faire équipe avec un agent K jeune (joué par Josh Brolin).La mauvaise nouvelle avec cette histoire, c'est qu'on verra du coup vachement plus Will Smith, dont les caprices de stars à répétition ont apparemment rendu le tournage encore plus chaotique qu'il ne l'était...

    En tout cas, ces affiches tuent les yeux pour pas grand chose.


    On verra bien ce que ça donne, le film sort le 23 mai chez nous, en 3D forcément, histoire qu'on continue de rien y voir.

    mib3 


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  • Prometheus, le prochain film de Ridley Scott, se dévoile petit à petit. Après des morceaux de sa bande-annonce, on découvre maintenant son affiche.

    Ce film, peut être un des plus mystérieux et attendu de 2012, sera une sorte de fausse préquelle à Alien, les huit dernières minutes "ayant la même ADN", d'après le réalisateur. Même si certains acteurs continuent de faire mine de ne pouvoir rien dire, on sait que ça, au moins, ce n'est plus un secret. Voilà. On aura probablement plus d'infos en juin, à la sortie du film! 

    EDIT : un screener d'une qualité médiocre (on voit rien) d'un teaser a filtré aujourd'hui. Il n'est bien sûr plus en ligne à l'adresse où il se trouvait en premier temps, mais en cherchant on peut le trouver, genre par ici. Une B.A. piratée, si c'est pas la preuve que le film est attendu ça....


    prometheus 


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  • Une adaptation hollywoodienne avec de vrais acteurs d'Akira. C'est vrai que ça rend toujours bien les mangas adaptés en films américains, genre, heuu...Dragon Ball?

    Vous aussi, ça vous fait marrer? Le film sera réalisé par Jaume Collet-Serra (Esther), et produit par Leonardo DiCaprio. Les rumeurs de casting se succèdent, mais on note qu'Ezra Miller (We Need To Talk About Kevin) ou Kirsten Stewart (le film chiant avec des fées mormonnes qui murmurent dedans) devraient en faire partie. Gary Oldman aurait du aussi, mais finalement, il s'est pas mis d'accord avec Warner, et devrait être remplacé par Ken Wanatabe. Un acteur japonais dans Akira? Drôle d'idée.

    Ken Wanatabe, vous le connaissez. C'est Saito dans Inception. Voilà.

    watanabe 


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  • Tiens, c'est le jour de reposter un peu de violence, de mort et d'atrocité ici.

    Alors, cette semaine, j'ai choisi une scène de Hobo With A Shotgun (dont je parlais par ici), de Jason Eisener. La scène est assez représentative de l'esprit du film, assez barge et déjanté. On y voit les deux méchants fistons du grand vilain qui, pour se venger du Hobo du titre, décide de s'en prendre à des enfants. C'est cool ça, les enfants on les voit relativement rarement se faire massacrer au cinéma. Je comprends pas, d'ailleurs, ce sont des cibles faciles : ils sont petits, faibles, pas trop autonomes, souvent regroupés dans des lieux comme des squares, des salles de classe, ou des bus. Et en plus, un enfant, c'est énervant, c'est bruyant, c'est tout joyeux même si ça chiale tout le temps, et en plus ça sent mauvais. Bref, Hobo With A Shotgun rattrappe un peu cette injustice en cramant quelques gosses. Bah ouais, c'est jeudi, c'est sans merci.  Sauf pour Eisener, merci Jason!

    Degré de spoil : très bas, ce n'est pas un moment essentiel de l'intrigue.



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  • Titre
    : Berlin Undead (Rammbock)

    Réalisateur : Marvin Kren
    Année : 2011
    Avec : Michael Fuith, Theo Trebs
    Genre : Zombie, mais en original et en bien.


    Notre monde va mal. Très mal. Comment se fait-il qu'en si peu de temps (une dizaine d'années), des trucs aussi cools que les vampires, les zombies ou Tim Burton soient devenus aussi hype et mainstream? Les ado vénèrent Twilight, on lit Walking Dead en école de commerce, et tout les pseudos artistes (vous savez, ceux qui mettent des grosses lunettes et des slims) ont un patch Mr. Jack à coté de leur logo Nirvana sur leur Eastpack. Le problème n'est pas la démocratisation d'icones, mais plus la prolifération de dérivés bas de gammes profitant de cette mode. On peut cependant souffler, le film allemand Berlin Undead ne fait PAS partie de ces films opportunistes de zombie qui pullulent.

    Grâce à plusieurs idées intéressantes, Berlin Undead évite soigneusement de n'être qu'une énième copie de 28 Jours Plus Tard ou des films de Romero. Tout d'abord, les personnages fuient les stéréotypes : le héros n'est ni un super chasseur de mort-vivants macho et balaises, ni un geek sympa et rigolo, ni un joli jeune homme. Michael (joué par l'excellent et inconnu Michael Fuith) est entre deux ages, porte un pull gris, perd un peu ses cheveux et n'a rien de très athlétique, mais il a l'air gentil. Sa copine n'est pas une barbie. Le compagnon qu'il se trouve est un apprenti plombier de 16ans, Harper (Theo Trebs). Tout cela est très banal, et au final, très réaliste, le naturel des acteurs aidant. Ce réalisme est aussi accru par la sobriété des "zombies" : peut être par manque de budget, on les voit relativement peu, le film comporte très peu de scènes gores, ce qui permet de se focaliser sur les personnages. D'ailleurs, les zombies ne sont même pas des mort-vivants (ce qui sera flagrant à la toute fin), juste des gens atteints d'un virus rendant particulièrement agressif, sorte de mélange de rage (ils bavent beaucoup!) et d'epillepsie, et donc, meurent comme n'importe qui si on les balance par la fenêtre, par exemple. Et surtout, si le virus se transmet toujours par morsure, la mutation n'a lieu qu'en cas de décharge d'adrénaline, ou de situation de stress. Du coup, pour survivre dans ce monde de brutes cannibales, il suffit de se gaver de sédatifs (oh, la métaphore!). Au lieu de se dérouler dans des rues vidées et d'aligner les plans apocalyptiques, Berlin Undead se déroule presque entièrement dans un immeuble, avec sa cour intérieure et ses vis-à-vis permettant de voir ce qui se passe au fur et à mesure chez les autres habitants : disparition de l'un, suicide d'un autre...On pense à Fenêtre sur Cour de Hitchcock, et cette idée permet aux personnages de communiquer entre eux, mais aussi de mesurer l'évolution du virus. Enfin, les zombies restent un problème secondaire pour le héros, qui n'est venu à Berlin que pour y retrouver sa copine, absente de son appartement, et qui se demande tout le long où elle se trouve. 

    rammbock


    L'ambiance du film est donc assez mélancolique, loin des excès visuels ou des atmosphères de fin du monde, Berlin Undead s'inquiète de ses personnages. Michael ne peut admettre que la fille pour laquelle il est venu de Vienne à Berlin est probablement morte et le jeune Harper à abandonné toute idée de revoir sa famille. Ce dernier se concentre donc bien plus sur ce qui se passe dehors, cherchant des solutions pour combattre les zombies ou s'enfuir, et est bien plus tourné vers l'avenir que Michael. Paradoxalement, alors qu'il n'a plus d'espoir de revoir ses proches, il semble bien plus concerné par sa survie. De discrètes touches d'humour viennent, ici et là, rendre plus crédible la situation au quotidien (dur de faire sans toilettes, ou avec une mère zombie qui a l'air de sortir tout droit du premier Rec), permettant à Berlin Undead de ne jamais être totalement noir. D'ailleurs, on pourrait même dire que la fin, franchement originale, est plutôt heureuse dans son genre.

    Berlin Undead est donc une bonne surprise, et l'exemple type de budget microscopique (200.000 dollars) utilisé avec intelligence. Si on y voit forcément des ressemblances avec à peu près tout ce qu'on a déjà vu sur le sujet (et même avec La Horde, pour les images sur le toit, c'est dire...), le film de Marvin Kren va à l'essentiel (d'une durée d'à peine 60 minutes, y'avait intérêt), à savoir ses personnages et évite avec finesse l'exploitation raccoleuse ou l'humour cliché.



    Note finale : 8/10

    rammbock lqhqet 


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